C'est l'inconnue d'un scrutin critiqué de toutes parts, mais qui a finalement bien eu lieu aux prémices de l'épidémie en France. Les municipales ont-elles été un vecteur d'accélération dans la transmission du Covid-19 ? Une étude, détaillée par Le Monde , démontre que le maintien du premier tour n'aurait pas accentué statistiquement la propagation de la maladie.
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C'est pourtant la crainte de plusieurs observateurs et une musique qui revient régulièrement du côté de l'opposition. Les bureaux de vote, qui ont accueilli en tout et pour tout plus de 20 millions de personnes, pour une participation s'élevant à 44,66 %, pourraient avoir largement aidé à diffuser le coronavirus. Malgré les mesures prises par le gouvernement, avec la distanciation sociale, la distribution de gel hydroalcoolique et les précautions des assesseurs, les craintes sont nombreuses.
Étude comparative
Cette étude, réalisée par des épidémiologistes et des statisticiens, s'appuie sur les chiffres et les données de la participation du premier tour des municipales au niveau départemental. Ces informations ont été analysées en fonction des données existantes sur la propagation du coronavirus à l'échelle locale. Les auteurs de l'étude ont sélectionné plusieurs critères pour déterminer le niveau de propagation : nombre de cas, taux d'admission à l'hôpital.
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