Le Havre: le communiste qui secoue Édouard Philippe
information fournie par Le Point24/06/2020 à 19:55
« Je ne suis pas sûr que j'accepte d'être Premier ministre de mon pays. J'ai un petit côté Antoine Rufenacht [ancien maire RPR du Havre qui avait ravi la mairie aux communistes en 1995, NDLR] dans le domaine. » Cette réponse lâchée par Jean-Paul Lecoq, le candidat communiste à la mairie du Havre, n'aura pas manqué de faire sourire les Havrais. D'autant qu'elle s'adressait à l'héritier de Rufenacht, Édouard Philippe, qui venait de souligner – en faisant de la politique-fiction – que si un jour le président Mélenchon proposait à Jean-Paul Lecoq de servir le pays à Matignon, il ne se défilerait sans doute pas. Avec cette petite pique, le député communiste a voulu rappeler que l'ancien maire du Havre, sollicité par Jacques Chirac pour entrer au gouvernement, avait décliné l'offre et répondu : « Le Havre, tout Le Havre. Rien que Le Havre ! »
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Ce fut la seule passe d'armes saillante lors du débat organisé, le 22 juin, sur le plateau de France 3 Normandie entre les deux candidats encore en lice pour la mairie du Havre. En dépit d'un duel qui s'annonce serré, les deux adversaires sont restés courtois. Voire élégants : ils n'ont jamais haussé le ton et ne se sont à aucun moment invectivés. Dans la dernière ligne droite avant le scrutin municipal qui se tiendra le 28 juin, chacun continue ainsi de jouer sa partition avec calme et
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