On le savait déjà, mais c'est confirmé. Le redressement des comptes publics n'est plus du tout la priorité du gouvernement. Et c'est en partie normal : avec la crise, il faut à tout prix éviter l'austérité pour ne pas étouffer sa capacité de rebond et, au contraire, l'amplifier avec le plan de relance à venir.
Ce dernier ne sera dévoilé que le 24 août, mais le gouvernement le chiffre à 100 milliards sur deux ans, soit 50 milliards en 2021, une somme reconduite (et non pas ajoutée) en 2022. Mais, selon Bercy, la somme pourrait être plus importante dès 2021, puis moins l'année suivante afin d'« anticiper un maximum » ses effets économiques. En l'absence de ce plan, à la fin de l'année prochaine, le ministère de l'Économie et des Finances table sur un niveau de PIB de 4 points inférieur à celui de fin 2019. Avec cette enveloppe de 50 milliards par an, financée par l'accord européen obtenu par Emmanuel Macron à Bruxelles, à hauteur de 40 milliards d'euros, l'objectif est de « revenir à la situation d'avant crise à l'échéance du quinquennat », en 2022. Tous les pays s'endettent en même temps et la zone euro bénéficie du soutien sans faille de la Banque centrale européenne pour maintenir des taux d'intérêt très bas, voire nuls.
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Ce plan de relance sera bien séparé du reste du budget de l'année prochaine. Ses dépenses seront
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