"Aujourd'hui, 144 branches sur 171 de plus de 5.000 salariés" ont des grilles salariales qui commencent en dessous du Smic.
Laurent Berger à Paris, le 1er septembre 2021. ( AFP / THOMAS COEX )
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé jeudi 19 mai à l'augmentation des bas salaires et des grilles salariales dans les branches où elles sont inférieures au Smic. Une mesure rendue, selon lui, indispensable par l'inflation galopante.
"Aujourd'hui, l'inflation met en lumière une disparité énorme sur la question des salaires", a déclaré le syndicaliste sur BFMTV . La solution c'est d'abord d'augmenter les salaires. Notamment de tous ceux qui ont des bas salaires aujourd'hui." Sans oublier toutefois des "aides ciblées sur le logement, la consommation, les transports".
Conditionner les subvention à des négociations de branche
Laurent Berger a également appelé à augmenter toutes les grilles qui sont en dessous du Smic.
"Ce qu'on propose à l'État, c'est que toutes les branches qui ont des minimas en dessous du Smic, -aujourd'hui, 144 branches sur 171 de plus de 5.000 salariés- elles ont trois mois pour négocier une revalorisation de leur grille" , sous peine de se voir retirer leurs subventions publiques.
Les employeurs, mêmes dans les secteurs avec des minimas en dessous du Smic, ne peuvent pas payer leurs salariés en dessous du Smic horaire. Toutefois, ces salariés n'ont pas de perspectives d'augmentation de salaire avant plusieurs années, quand la grille salariales prévoit un salaire au-delà du Smic.
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