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La transformation de bureaux vacants en domiciles comme solution au mal-logement ?
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/11/2022 à 15:05

Vue de l'intérieur d'un immeuble vide, le 01 novembre 2008 avenue Kléber à Paris, lors d'une action d'occupation, notamment par l'association Jeudi Noir, pour demander un renforcement de la Loi SRU et la transformation des logements et des bureaux vides en logements sociaux. ( AFP / FRANCOIS GUILLOT )

Vue de l'intérieur d'un immeuble vide, le 01 novembre 2008 avenue Kléber à Paris, lors d'une action d'occupation, notamment par l'association Jeudi Noir, pour demander un renforcement de la Loi SRU et la transformation des logements et des bureaux vides en logements sociaux. ( AFP / FRANCOIS GUILLOT )

La crise du Covid-19 a quasiment fait doubler le nombre de mètres carrés de bureaux vacants en Île-de-France, avec près de 4,4 millions de m2 inutilisés aujourd'hui. Selon l'Institut Paris Régions (IPR), leur reconversion en logements est un potentiel encore sous-exploité.

La crise sanitaire a changé la configuration de nombreuses entreprises. De nouvelles habitudes comme le télétravail ou encore le flex-office - l'absence de bureau fixe - ont presque fait doubler le nombre de mètres carrés de bureaux vides, relève dans une note dévoilée jeudi 17 novembre l'Institut Paris Régions (IPR).

Alors que la vacance des bureaux était de 2,6 millions de m² en fin 2019, soit juste avant la crise sanitaire, elle a atteint 4,4 millions de m² à la mi-2022 , "dont un demi-million en vacance de plus de deux ans", peut-on lire dans la note de l'IPR.

Ces nouvelles habitudes de travail ont été une occasion en or pour les entreprises souhaitant "optimiser leurs stratégies immobilières". Actuellement, les bureaux représentent 53% des logements reconvertis de 2013 à 2021 en Île-de-France.

Les bureaux ne sont pas les seuls concernés. Les locaux commerciaux, les bâtiments de stockage, industriels et agricoles, ainsi que les bâtiments publics (administratifs, scolaires, etc.) ou les parkings aériens, sont également prisés pour ces reconversions en logements .

L'IPR estime que les objectifs ZAN et ZEN - zéro artificialisation nette et zéro émission nette - , l'obsolescence d'une partie des bâtiments, le télétravail et la nécessaire densification de la ville "constituent un contexte particulièrement favorable" à l'essor des transformations de bâtiments non résidentiels en logements.

Deux tiers des reconversions existantes se situent dans Paris et sa proche banlieue

Cependant d'importants freins existent, comme le fait qu'un bâtiment d'activités "génère davantage de recettes fiscales tout en pesant moins sur les services publics locaux", mentionne l'IPR.

De plus, ces opérations s'avèrent plus onéreuses que des opérations de destruction-reconstruction, largement majoritaires. Les investisseurs devront ainsi "engager des études techniques plus coûteuses, auxquelles s'ajoutent des risques d'imprévus plus importants, la présence possible d'amiante, les normes différentes, la perte de surfaces, etc".

l'IPR estime envisageable "de doubler" sur le court terme ces reconversions, moyennant un soutien au secteur.

Entre 2013 et 2021, 1.900 logements ont été autorisés chaque année en reconversion de bâtiments d'activité en Île-de-France. Deux tiers des reconversions se situent à Paris et en petite couronne, notamment du fait du prix élevé au m2 qui rend ces opérations plus rentables.

Par ailleurs, 36 % des logements ont été reconvertis en résidences avec services, essentiellement en résidences étudiantes ou en résidences à vocation sociale.

4 commentaires

  • 17 novembre 17:25

    Et on fait des logement sociaux...On donne toujours des droits à des gens qui ne veulent pas bosser.Tout cela a un coût d'entretien démesuré.


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