La Russie a menacé les deux pays de "mesures de riposte", après leur demande d'adhésion à l'Otan.

Emmanuel Macron à Paris, le 16 mai 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Alors que les deux pays scandinaves ont demandé à adhérer à l'Otan, dans le sillage de l'agression russe en Ukraine, la France a assuré lundi 16 mai qu'elle "se tiendra aux côtés" des deux pays en cas d'agression.
"Tout État qui chercherait à tester la solidarité européenne , à travers une menace ou une agression contre leur souveraineté par quelque moyen que ce soit, doit avoir la certitude que la France se tiendra aux côtés de la Finlande et de la Suède", a écrit la présidence française dans un communiqué.
"La France réaffirme son engagement aux termes de l'article 42.7 du traité sur l'Union européenne , et se tient prête à renforcer les coopérations en matière de défense et de sécurité avec ces deux partenaires, par des consultations stratégiques de haut niveau et des interactions militaires renforcées", a poursuivi l'Élysée. L'article 42.7 du traité de Lisbonne est une clause de défense mutuelle entre les États membres de l'UE.
Une riposte "militaro-technique" russe ?
La Russie a estimé lundi que l'adhésion de la Suède et de la Finlande au traité de l'Atlantique nord (Otan) en réaction à l'offensive russe contre l'Ukraine était une erreur qui minerait la sécurité sur le continent européen .
Le porte-parole du président Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a promis de suivre de près "les implications que cela aura pour notre sécurité". Avant lui, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait réitéré les avertissements russes émis ces derniers jours, évoquant notamment "des mesures (russes) de riposte militaro-techniques et autres".
Le parti social-démocrate au pouvoir en Suède a donné son feu vert dimanche à une candidature à l'Otan, peu après que l'exécutif de la Finlande eut annoncé sa volonté d'adhérer à cette organisation occidentale que la Russie considère comme une menace existentielle.
Le président français Emmanuel Macron "salue et soutient ces décisions de deux partenaires européens très proches" , a rapporté l'Élysée.
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