Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

L'inflation pourrait atteindre 5,4% sur un an en juin
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/05/2022 à 14:49

( AFP / FRED TANNEAU )

( AFP / FRED TANNEAU )

Selon les chiffres de l'Insee lundi 9 mai, le pouvoir d'achat devrait fléchir de 0,5 point de pourcentage au deuxième trimestre, après un recul de 1,5 point au premier.

Toujours tirée par les prix de l'énergie, mais aussi de plus en plus par les prix alimentaires et des services, l'inflation va continuer à accélérer dans les prochains mois et pourrait atteindre 5,4% sur un an en juin, a estimé lundi 9 mai l'Insee dans un point de conjoncture.

Le pouvoir d'achat devrait fléchir de 0,5 point de pourcentage au deuxième trimestre, après un recul de 1,5 point au premier, a ajouté l'Institut national de la statistique.

Cela devrait entraîner une croissance "modeste" de 0,25% de l'économie française au deuxième trimestre.

La consommation des ménages devrait "légèrement rebondir"

Après une croissance nulle au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) serait au deuxième "soutenu notamment par un effet de rattrapage dans les activités de services" qui avaient été pénalisées en début d'année par le variant Omicron, même si les incertitudes internationales (guerre en Ukraine, Covid en Chine, etc.) appellent à la prudence, indique encore l'Institut national de la statistique.

La consommation des ménages devrait ainsi "légèrement rebondir" au deuxième trimestre, après un recul surprise de 1,3% au premier, les perspectives d'emploi restant favorables malgré les difficultés de recrutement, tandis que celles des entreprises sont contrastées en fonction des secteurs.

Au total, l'acquis de croissance à mi-année (niveau de croissance annuelle si l'activité économique stagnait au deuxième semestre) serait de 2,6%, évalue l'Insee.

Les hausses de prix répercutées "sur les prix à la consommation"

Après la croissance nulle enregistrée au premier trimestre, Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee, écarte donc à ce stade les craintes d'une stagflation, qui se caractérise par une stagnation économique doublée d'une inflation élevée "de manière durable".

La vigilance reste toutefois de mise sur l'inflation. Les hausses des prix à la production "ont d'ores et déjà commencé à se répercuter, certes partiellement et progressivement, sur les prix à la consommation. Ce mouvement devrait se poursuivre au cours des prochains mois", explique l'institut.

8 commentaires

  • 10 mai 19:28

    sans les mesures fiscales sur l energie on serait à plus de 7 % ... mais bon elles sont à durée limitée ... ca fera mal à un moment ou à un autre ...


Signaler le commentaire

Fermer