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Habitat social : 2,7 millions de foyers en attente d'un logement social, en hausse par rapport à 2023
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/09/2024 à 12:56

L'Union sociale pour l'habitat s'inquiète par ailleurs d'une baisse des constructions et du gel des crédits pour la rénovation des HLM.

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Le nombre de ménages en attente d'un logement social a progressé de 100.000 demandeurs au premier semestre 2024, pour atteindre un record à 2,7 millions, a annoncé mercredi 11 septembre Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH).

"C'est une demande qui augmente partout. C'est le même phénomène que les années précédentes dans toutes les régions et qui montre combien la question de l'accès à un logement abordable demeure très importante", a-t-elle commenté lors d'une conférence de presse.

Dans le détail, 1,8 million de ménages sont en attente d'un premier logement social et 870.000 déjà logés dans le parc existant en attendent un nouveau. "Une dégradation dans l'accès au logement" qui s'accompagne d'une baisse du nombre d'agréments de nouveaux logements sociaux, a pointé Emmanuelle Cosse.

Quelque 82.000 logements sociaux ont été construits cette année, contre 120.000 il y a cinq ans, avait-elle dit la veille au micro de RTL .

Les crédits rénovation gelés

L'ancienne ministre du Logement a, par ailleurs, dénoncé un gel des crédits accordés à la rénovation HLM. L'ancien ministre du Logement, Patrice Vergriete, avait annoncé en octobre, en clôture du congrès HLM à Nantes, une enveloppe de 1,2 milliard d'euros sur trois ans, soit 400 millions d'euros par an, pour rénover le parc social.

"Le gouvernement démissionnaire n'a pas tenu ses engagements (...) Cette enveloppe a d'ores et déjà été gelée sans débat préalable en juillet par (le ministre démissionnaire de l'Économie) Bruno Le Maire de plus de la moitié", a affirmé Emmanuelle Cosse.

"Le gouvernement n'a même pas été capable de tenir six mois sur un engagement qu'il a pris , qu'il a porté dans la loi de Finances, c'est absolument inadmissible", a-t-elle déploré.

Dans un contexte politique et économique "extrêmement flou", "notre crainte, c'est d'une part de manquer de visibilité, mais surtout qu'on soit face à un budget qui soit un budget récessif et surtout qui nous coupe les jambes", a-t-elle ajouté.

12 commentaires

  • 11 septembre 15:25

    Le secteur de l’immobilier est fortement impacté par la conjoncture économique et les nouvelles réglementations : augmentation des taux d’intérêt, inflation, plafonnement et encadrement des loyers, interdiction de location des passoires énergétique ainsi qu’une tendance croissante vers les locations saisonnières, Il y a une penurie dans le privé comme dans les HLM .. ou sinon c est des apparts dans des coins perdus


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