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Grünheide, l’Appel de la forêt
information fournie par So Foot 18/06/2024 à 12:48

Grünheide, l’Appel de la forêt

Grünheide, l’Appel de la forêt

Si l’Euro a débuté vendredi dernier, en Allemagne, certains citoyens européens n’ont pas attendu le coup d’envoi de l’événement pour se rassembler. Depuis la fin du mois de février, des militants écologistes sont en effet installés à Grünheide, à 30 kilomètres de Berlin, au milieu d’une forêt de pins, où ils luttent face à la seule usine européenne de Tesla. On est allé leur rendre visite en plein dimanche de compétition.

Sur l’un des quais de la gare centrale de la Friedrichstrasse, à Berlin, trois Croates se battent avec une gueule de bois, dont la défaite de la Croatie face à l’Espagne (3-0), la veille, sous le grand soleil du stade olympique, n’est pas la seule responsable. Dans le même temps, alors que la capitale allemande finit de se réveiller en ce beau dimanche matin de juin, un couple de Serbes se prépare à rejoindre Gelsenkirchen, où leur nation a rendez-vous dans la soirée avec l’Angleterre. Ainsi va la douce magie d’une matinée d’Euro, cette bulle où les destins se croisent, où les yeux sont vite très fatigués et où les quais se transforment un peu plus encore en de drôles de carrefours. Dans les différentes voitures du RE1, un train régional reliant Francfort-sur-l’Oder, à l’extrémité est du pays, et Magdebourg, l’atmosphère est, en revanche, assez calme, comme déconnectée de l’Euro ayant débuté 48 heures plus tôt. Deux femmes n’hésitent, quand même, pas à se dire qu’il n’y en a (déjà) que pour le « fußball ». Entre les pins de la forêt de Grünheide, une ville a priori sans histoire posée à 30 kilomètres au sud-est de Berlin, le tournoi est même plutôt invisible. Il faut dire que les esprits y sont, depuis plusieurs mois, bien occupés. Un rapide coup d’œil en sortant à droite de la station ferroviaire de Fangschleuse suffit à rappeler pourquoi.

Les désirs de Tesla

Il y a d’abord ce parking, où deux voitures de la Polizei sont garées, portes ouvertes. Puis il y a, de l’autre côté de la route L23, ces tentes, ces pancartes, et un sentier s’enfonçant dans les bois, au-dessus duquel une banderole, tenue par des câbles, est déployée : « Willkomen inder utopien Gigafactory. No Cops. No Nazis. No Elon » . Depuis la fin du dernier mois de février, c’est ici qu’une cinquantaine d’activistes écologistes vivent dans et entre les arbres. Il y a ici des personnes de tous les âges, de tous les sexes, de tous les coins d’Europe, tous portés par un combat commun : faire face aux désirs de Tesl

Par Maxime Brigand, à Grünheide pour SOFOOT.com

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