La Russie reste un fournisseur "fiable", a promis le Kremlin.

Dmitry Peskov à Moscou, en Russie, le 9 mai 2022. ( AFP / KIRILL KUDRYAVTSEV )
Alors que l'Allemagne vient d'activer son plan d'alerte sur l'approvisionnement en gaz, après la baisse de 60% des livraison par la Russie via gazoduc, Moscou a écarté jeudi 23 juin toute instrumentalisation politique. Le Kremlin a répété sa version des faits, assurant que les flux augmenteront dès que des turbines manquantes seront livrées.
"Si une turbine doit être révisée et qu'on ne la remet pas en place après la réparation (...) tout est clair, il n'y a pas de double sens", a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nos partenaires allemands sont parfaitement au courant des cycles de révision (...) alors c'est vraiment étrange de vouloir qualifier ça de politique", a-t-il dit. Dmitri Peskov a jugé que la Russie restait un fournisseur "fiable" .
Selon Moscou, l'allemand Siemens n'a pas remis en place des turbines de compresseurs devant être réparées, si bien que la Russie a dû réduire de quelque 60% les livraisons via le gazoduc sous-marin Nord Stream.
Mais pour le gouvernement allemand, il s'agit d'une "décision politique", destinée à peser dans le bras de fer entre Moscou et les pays occidentaux sur la guerre en Ukraine.
L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" du plan visant à garantir son approvisionnement en gaz, qui rapproche le pays de mesures de rationnement, dans le sillage de la baisse des livraisons.
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