
Football - Ligue des champions - Paris St Germain contre Manchester City - Parc des Princes, Paris
par Vincent Daheron
Le Paris Saint-Germain a renversé Manchester City (4-2) mercredi en Ligue des champions pour s'offrir une victoire longtemps inespérée et un bon espoir de qualification en barrages après avoir été mené de deux buts.
Le retour des vestiaires a été cauchemardesque pour les Parisiens, douchés en trois minutes par les réalisations de Jack Grealish (0-1, 50e) et Erling Haaland (0-2, 53e).
Mais sept minutes plus tard, Paris avait déjà égalisé grâce à Ousmane Dembélé (1-2, 56e) et Bradley Barcola (60e) avant de reprendre l'avantage sur une tête de Joao Neves (3-2, 78e).
L'attaquant Gonçalo Ramos a parachevé le succès parisien dans le temps additionnel après de longues minutes d'incertitudes liées à l'arbitrage vidéo (4-2, 90e+3).
"Fier de ce grand match. Fier de comment on a joué, de perdre 2-0 et de gagner 4-2", a savouré sur Canal+ le président du PSG Nasser al Khelaïfi, alors que le PSG ne s'était jamais imposé en Ligue des champions après avoir compté deux buts de retard.
"On a montré qu'on était une grande équipe. Les joueurs ont montré du caractère. Beaucoup de gens doutaient sur notre équipe, mais j'ai toujours eu confiance en mes joueurs."
Un discours partagé par l'entraîneur parisien Luis Enrique. "Mon équipe a la foi et elle ne se rend jamais jusqu'à la dernière seconde et on l'a souvent montré", a-t-il loué en conférence de presse.
Bradley Barcola s'est montré très entreprenant sur son aile gauche pour permettre à son équipe de revenir dans la partie. Passeur décisif sur le premier but du PSG à la suite d'une action qu'il s'est construit seul, il a ensuite égalisé sur sa première réalisation de la saison en Ligue des champions.
"Le but clé, c'est ce premier but avec Barcola. Ça a ouvert un nouveau scénario", a déclaré Luis Enrique.
Sur le banc au coup d'envoi puisqu'il se remet d'une grippe, Ousmane Dembélé a également fait souffrir la défense mancunienne de l'autre côté du terrain. Le champion du monde 2018 a redonné espoir à ses coéquipiers en réduisant l'écart et aurait pu doubler la mise si ses frappes n'avaient pas touché la barre transversale (70e) ou frôlé le poteau (84e).
Classé à la 22e position (sur 36) avec dix points, le PSG sera maître de son destin, mercredi prochain à Stuttgart, lors de la huitième et dernière journée de la première phase de Ligue des champions, afin de terminer parmi les 24 premières équipes et ainsi se qualifier en barrages.
"C'était un soulagement évident. La Ligue des champions est compliquée depuis le tout premier match. C'est important en termes de confiance", a admis Luis Enrique, dont l'équipe a inscrit sept de ses dix buts cette saison en C1 lors des deux dernières rencontres.
"Je pense que ce match va renforcer nos joueurs", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, ils ont pu démontrer qu'ils sont prêts à être compétitifs et qu'ils ne vont jamais abandonner."
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Camille Raynaud)
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