
Eux contre le reste du monde
Après leur victoire étriquée face à la Belgique (1-0), les Bleus sont en quarts de finale de l'Euro. Ils ne sont peut-être pas beaux, mais ils gagnent et surtout : ils n'ont besoin de personne pour avancer vers leur ambition ultime.
Il régnait une forme de soulagement chez les Bleus, ce lundi en fin d’après-midi, dans les coulisses de la Düsseldorf Arena. L’équipe de France en quarts de finale de l’Euro, ce n’est pas grand-chose, quand on a pris l’habitude de le voir atteindre la dernière marche de trois des quatre dernières compétitions majeures mais, quand même, ça fait du bien aux caboches. À commencer par celle de Didier Deschamps, que l’on devinait un peu tendu ces derniers temps et qui était d’humeur blagueuse après la victoire contre la Belgique. « I am » , s’est-il laissé aller dans un anglais express pendant que le référent UEFA le présentait à la salle. Puis, il a déroulé : « Il vaut mieux avoir le ballon et obliger les adversaires à défendre. On ne s’est pas fait prendre au piège. Le seul regret, c’est le nombre de frappes qui partent hors du cadre. C’est une immense fierté d’être en quarts de finale. Même si on nous attend là, il ne faut pas banaliser. Jules Koundé, que vous m’avez taillé pendant deux ans et qui est homme du match, Kolo Muani buteur… Comme quoi, il faut faire preuve d’un peu de retenue. » Lui contre les autres, eux contre le reste du monde, avec toujours le même credo : gagner. Ni plus, ni moins.
Un petit score ? Faites pas chier avec un petit score ou quoi, on est en quarts.…
Propos recueillis par CG, sauf mentions.
Par Clément Gavard, à la Düsseldorf Arena pour SOFOOT.com
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