
Et si Mbappé lançait son Euro et celui des Bleus ?
Après avoir ouvert son compteur lors de cet Euro face à la Pologne sur penalty, Kylian Mbappé doit maintenant assumer ses responsabilités et mener la France vers la victoire contre la Belgique ce lundi lors des huitièmes de finale. Le capitaine des Bleus adore être perçu comme l'homme providentiel, c'est le moment de revêtir la cape.
« Quand tu vois mes performances, tu vois un gars perturbé ? » Cette déclaration de Kylian Mbappé date du 22 mars dernier, déjà une éternité à l’échelle du monde du ballon rond, et elle a plutôt mal vieilli. Depuis, le capitaine de l’équipe de France a connu une sacrée baisse de régime pour un joueur de son envergure : en 17 rencontres, il n’a inscrit « que » 8 buts et délivré 6 passes décisives (tcc, en club et en sélection). Un rendement inhabituel pour le meilleur buteur de la Ligue 1 depuis six saisons consécutives. Le divorce houleux avec le PSG a joué, sa signature tardive au Real Madrid aussi. Malgré son handicapante fracture du nez, Mbappé doit se libérer de ses boulets et briller en huitièmes face à la Belgique – un pays qui a encore en travers de la gorge ses conservations de balle sur la fin de la demi-finale de la Coupe du monde 2018 – pour porter de nouveau le pays vers les sommets.
Faire barrage, en marquant
En conférence de presse dimanche, l’ancien joueur du club de la capitale a été questionné sur les raisons de l’inefficacité des Bleus, incapables d’inscrire un but dans le jeu dans ce tournoi. La réponse de l’intéressé est limpide : « Parce qu’on ne met pas les occasions qu’on se crée. Le plus important, de par mon expérience, c’est de s’en créer. C’est clair que ça a été problématique en phase de groupes, il ne faut pas se cacher. Une autre compétition commence, il va falloir mettre nos occasions et je suis sûr qu’on va marquer des buts. » S’il s’est vu « rentrer à la maison » après son choc avec l’épaule de Kevin Danso, Mbappé s’est livré davantage sur la gêne que lui procure le masque : « C’est une horreur absolue. J’ai changé de masque parce qu’à chaque fois, quelque chose n’allait pas. C’est compliqué parce que ça limite la vision, la sueur reste bloquée. J’avais l’impression que j’étais en 3D et que j’étais invité à l’Euro en VIP. Je voyais les gens mais j’avais l’impression que ce n’était pas moi qui jouait. Dès que je pourrai l’enlever, je le ferai. C’est chiant. » …
Par Thomas Morlec pour SOFOOT.com
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