« La droite, c'est l'autre vainqueur de ces municipales. » Sous-estimé par la plupart des commentateurs au soir du second tour du 28 juin, le score des Républicains a tapé dans l'œil du politologue Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. Certes, ces résultats ont été occultés pour la droite à cause d'un second tour moins bon que le premier, notamment marqué par la perte de bastions comme Bordeaux ou encore l'ébranlement de Marseille. Dans la seconde ville de France, l'écologiste Michèle Rubirola paraît en bonne position pour s'installer dans le fauteuil de maire – l'élection s'y déroule par secteur, et tous les scénarios, même les plus fous, sont encore possibles.
Bordeaux, Marseille, deux citadelles tenues par la droite depuis des décennies autour de grands barons : Jean-Claude Gaudin avait ravi la cité phocéenne à la gauche il y a 25 ans, et Alain Juppé s'était installé dans le fauteuil occupé par Jacques Chaban-Delmas durant près de 48 ans (1947-1995) jusqu'à son départ, il y a un an, pour le Conseil constitutionnel. Deux défaites ô combien symboliques. La fin d'une époque.
Mais ces deux échecs ne sauraient masquer des élections plutôt favorables à un parti qui a enchaîné les claques électorales à la présidentielle, aux législatives, aux européennes. Ses dirigeants, à l'instar du nouveau patron Christian Jacob, y perçoivent une victoire. « Si le parti de droite a eu un premier tour
...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer