Demi-tour… droite ! Dans un entretien donné à Leading European Newspaper Alliance (Lena), une alliance de journalistes européens, et relayé par le journal espagnol El Pais , Jean-Luc Mélenchon annonce un changement drastique de direction. Si le leader de La France insoumise assume qu'il a usé « jusqu'à maintenant » de « la stratégie du choc frontal » sur tous les sujets, comme « générateur de conscience politique », il la considère comme désuète en période de crise sanitaire et trompette une approche toute nouvelle : « Il n'est pas question d'agresser ceux qui nous gouvernent », prévient-il. Mélenchon s'érige même en exemple de non-violence, montrant la voie d'une opposition constructive et responsable : « Je crois que mon comportement a obligé les autres à changer de ton. Madame Le Pen a commencé de manière agressive et, maintenant, elle aussi demande que les consignes sanitaires soient respectées. Ce n'est pas ce qu'elle disait au début. Donc, c'est beaucoup mieux. Le plus important, c'est la santé publique. »
« Ce n'est pas Jean-Luc qui a changé, mais le moment. Le dégagisme reste toujours d'actualité, mais on fait attention à la forme. On ne privilégie pas le choc frontal. Et on essaye de montrer qu'on peut gouverner ce pays en travaillant sur le fond », abonde le député Insoumis Éric Coquerel.
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