
( AFP / ERIC PIERMONT )
Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires baisser de 1% au premier trimestre, à 3,785 milliards d'euros, mais maintient ses objectifs pour 2024, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
Sur la période, la contribution de la filiale de télécoms au bénéfice net part du groupe Bouygues s'élève à 147 millions d'euros, contre 192 millions d'euros un an plus tôt.
L'Ebitda (excédent brut d'exploitation) après loyer, un des indicateurs de rentabilité, est en hausse de 3% sur un an et s'établit à 959 millions d'euros.
Pour 2024, Bouygues Telecom a confirmé ses objectifs annuels, à savoir un chiffre d'affaires facturé aux clients "en hausse". Au premier semestre, cet indicateur a augmenté de 5% par rapport l'an dernier.
L'opérateur vise également un Ebitda après loyer "supérieur à 2 milliards d'euros" et "des investissements d'exploitation bruts d'environ 1,5 milliard d'euros, hors fréquences."
"Bouygues Telecom poursuit ses efforts de maîtrise des coûts dans un environnement plus compétitif, et dans un contexte de hausse de ses charges opérationnelles en lien avec la dynamique de conquête des clients dans le fixe", a-t-il indiqué.
Fin juin, l'opérateur a atteint 3,8 millions d'abonnés à la fibre de bout en bout, soit un gain de 249.000 abonnés sur le premier semestre.
Concernant le mobile, il atteignait 15,6 millions de clients, soit 76.000 de plus sur le premier semestre, à comparer au gain de 109.000 clients sur la même période l'an dernier, dans un marché "en croissance plus modérée".
Interrogé par des journalistes sur l'acquisition en cours de La Poste Mobile, numéro cinq du marché mobile en France avec 2,3 millions de clients, le directeur général de Bouygues, Olivier Roussat, a indiqué vendredi "attendre" la résolution des "différends" entre le groupe La Poste et SFR.
L'accord annoncé en février par Bouygues Telecom prévoit le rachat de 100% du capital de l'opérateur, détenu actuellement à 51% par La Poste et à 49% par SFR, qui lui fournit son réseau, pour un montant estimé à 950 millions d'euros.
Ce rachat, censé être finalisé d'ici la fin de l'année, doit se faire avec l'aval de SFR, qui dispose notamment d'un droit de préemption lui permettant de racheter les parts en vente en priorité.
La filiale du groupe Bouygues a déploré fin mai les "divergences" opposant les co-actionnaires sur les "modalités de réalisation" de l'opération.
"Cela peut avoir un impact sur le timing, pour pouvoir connaître la date à laquelle les choses vont finir", a encore indiqué Olivier Roussat.
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