(Actualisé avec réaction de l'armée israélienne aux paragraphes 5-6)
par Nidal al-Mughrabi
Au moins 20 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza lors de frappes menées par les troupes israéliennes dimanche, ont rapporté des médecins et des habitants.
La plupart des victimes étaient dans le nord de la bande de Gaza et ont péri après une attaque sur des cibles comme une école abritant des personnes déplacées, ont-ils précisé.
Ils ont ajouté qu'au moins 11 des personnes tuées l'ont été lors de trois frappes aériennes israéliennes distinctes sur des logements dans la ville de Gaza. Les autres ont été tués dans les villes de Beit Lahiya, Beit Hanoun et le camp de Djabalia.
Selon des habitants, plusieurs logements ont été bombardés et certains ont été incendiés dans les trois villes. L'armée israélienne opère dans ces villes depuis plus de deux mois.
L'armée israélienne a déclaré que les trois maisons de la ville de Gaza appartenaient à des militants qui préparaient des attaques imminentes. Elle a ajouté que des mesures avaient été prises au préalable pour atténuer le risque de blesser des civils, avec notamment l'usage de munitions précises et une surveillance aérienne.
Tsahal a publié une photo montrant des armes saisies à Beit Lahiya, dont des explosifs et des dizaines de grenades.
À Beit Hanoun, les forces israéliennes ont assiégé les familles réfugiées dans l'école Khalil Aweida avant de la prendre d'assaut et de leur ordonner de se diriger vers la ville de Gaza, ont indiqué les médecins et les habitants.
D'après les médecins, plusieurs personnes ont été tuées et blessées lors du raid sur l'école, tandis que l'armée a procédé à de nombreuses arrestations. Le nombre de tués n'a pas été précisé dans l'immédiat.
(Reportage Nidal al Mughrabi; version française Claude Chendjou)
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