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Argentine-La vice-présidente indemne après une tentative de fusillade
information fournie par Reuters 02/09/2022 à 06:41

(Actualisé tout du long avec précisions, déclarations supplémentaires; photo/TV à disposition)

par Nicolás Misculin

BUENOS AIRES, 2 septembre (Reuters) - La vice-présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner est indemne après qu'un homme muni d'un pistolet a tenté jeudi soir d'ouvrir le feu contre elle mais n'y est pas parvenu, l'arme n'ayant pas détoné, ont déclaré les autorités.

Cette attaque, survenue devant le domicile de la dirigeante dans la capitale Buenos Aires, souligne les tensions politiques croissantes en Argentine, et plus globalement en Amérique du Sud, qui ont mis à cran les politiciens de la région.

"Un homme a pointé une arme à feu vers sa tête et a appuyé sur la détente. Cristina est toujours en vie parce que, pour une raison qui reste à confirmer, le pistolet (...) n'a pas détoné", a déclaré le président Alberto Fernandez, indiquant que l'arme était chargée de cinq balles.

Durant une allocution télévisée, il a décrit l'incident comme le plus grave jamais survenu dans le pays depuis le retour à la démocratie.

Au moment de l'attaque, plusieurs centaines de personnes se trouvaient devant le domicile de Cristina Fernandez de Kirchner pour afficher leur soutien à celle-ci, jugée pour des accusations de corruption.

Des images télévisées ont montré un homme brandir une arme à feu à quelques centimètres du visage de Cristina Fernandez de Kirchner alors qu'elle saluait ses partisans.

L'assaillant, que les autorités ont identifié comme un homme âgé de 35 ans et d'origine brésilienne, a rapidement été arrêté par la police, qui a saisi son arme.

Cristina Fernandez de Kirchner, à la présidence du pays de 2007 à 2015, est une figure politique controversée. Elle encourt une peine de 12 ans d'emprisonnement et une possible exclusion à vie de la fonction publique dans le cadre d'une affaire concernant des contrats publics attribués au début des années 2000.

"Quand la haine et la violence l'emportent sur le débat, les sociétés sont détruites et des situations comme celle-ci surviennent: tentative d'assassinat", a écrit sur Twitter le ministre de l'Economie, Sergio Massa.

Des dirigeants et des alliés politiques d'Amérique latine, dont le président chilien Gabriel Boric, le président vénézuélien Nicolas Maduro et le président péruvien Pedro Castillo, ont dénoncé l'attaque, exprimant via Twitter leur solidarité avec Cristina Fernandez de Kirchner et leur soulagement qu'elle soit indemne.

(Reportage Nicolas Misculin et Kylie Madry, avec Adam Jourdan, Carolina Pulice; version française Jean Terzian)

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