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Début d'année exceptionnel pour les indices boursiers
information fournie par Boursorama 01/02/2019 à 17:30

Après un millésime  2018 catastrophique, les marchés financiers ont connu un début d'année exceptionnel. Mais l'année n'est pas terminée

Après un millésime 2018 catastrophique, les marchés financiers ont connu un début d'année exceptionnel. Mais l'année n'est pas terminée

Janvier a touché à sa fin et le CAC 40 a déjà rebondi de 6,1%, lui permettant de reconquérir le seuil symbolique des 5.000 points. Il faut remonter à décembre 2016 pour voir une progression mensuelle aussi forte sur l'indice phare de la place parisienne. Idem aux Etats-Unis, où le S&P 500 qui s'adjuge 9,7% sur un mois, signe son meilleur début d'année depuis 1987. Il faut dire que le rebond des indices boursiers fait suite à une année particulièrement difficile sur les marchés actions (-10,95% sur le CAC40, -6,24% pour le Dow Jones) avec 90% des classes d'actifs qui ont fini l'année dans le rouge.

Après avoir touché un point bas à 4606 points, l'indice parisien a repris 400 points en l'espace d'un mois. Idem outre-Atlantique où les trois principaux indices boursiers ont repris de la hauteur après avoir signé leur plus forte baisse depuis la crise financière de 2008. Le Dow Jones de son côté a progressé de 9,2% mais c'est surtout le Nasdaq qui se distingue par sa performance. Aidé par les bons résultats des GAFAM (Google Apple, Facebook Amazon Microsoft), l'indice technologique de Wall Street a repris 9,7% sur un mois.

Comment expliquer un tel rebond ?

Au moins trois éléments ont contribué à redonner de l'appétit pour le risque : le retour à plus de sérénité sur l'évolution des perspectives économiques, les bons résultats d'entreprises et le ton plus accommandant que prévu de la banque centrale américaine. De quoi redonner un peu d'appétit pour le risque même si, en ce début d'année, les risques n'ont pas disparu, loin s'en faut.

Que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine, le ralentissement économique se confirme. Mais pour autant les observateurs s'accordent à dire qu'on est encore très loin d'un scénario noir de récession mondiale. Le FMI a certes révisé en baisse ses prévisions de croissance mondiale pour cette année, mais il vise encore 3,5%, ce qui reste honorable.

Autre facteur de soutien, les résultats d'entreprises sont au rendez-vous et ont contribué à rassurer les investisseurs. Les résultats de Carrefour, STMicroelectronics, Seb ou encore LVMH ont été salués à Paris, ce qui renforce l'idée selon laquelle les valorisations sont attractives.

Troisième contributeur de performance, le changement de cap de la Fed qui a fait preuve de pragmatisme en affirmant qu'elle serait "patiente" avant de procéder à de nouvelles hausses de taux. Les marchés ont applaudi le réalisme de la banque centrale américaine qui conditionne ainsi la remontée des taux à l‘état de santé de l'économie américaine. Pour les investisseurs qui craignaient de la voir  faire une erreur de politique monétaire avec la poursuite du serrage de vis monétaire au moment même où l'économie perd de la vitesse, c'est donc un soulagement.

Les incertitudes n'ont pas disparu pour autant

Dernier facteur qui déterminera la tendance boursière de l'année, c'est bien sûr l'évolution des négociations commerciales sino-américaines. Les deux puissances économiques ont tout intérêt à sortir par le haut de ces discussions, mais encore faut-il parvenir à un accord et veiller à son application. Aux dernières nouvelles, les discussions vont dans le bons sens, Donald Trump ayant annoncé que les négociateurs américains se rendraient en Chine début février  pour parvenir à un accord. Pour la Banque Postale AM, «l'escalade de la guerre commerciale après la date limite du 1er mars semble de moins en moins probable même si les vrais sujets qui fâchent, propriété intellectuelle notamment, ne sont pas résolus et devraient continuer à peser sur les relations».

Actions : le palmarès des plus fortes hausses à Paris

Certaines valeurs massacrées l'an dernier affichent d'ores et déjà des performances impressionnantes en si peu de temps. C'est le cas notamment du secteur automobile qui a beaucoup souffert des craintes autour de la guerre commerciale l'an dernier et profite actuellement de rachats à bons compte. Peugeot s'adjuge ainsi 18,9% sur un mois suivi de Renault (12,2%) ou encore Michelin (+10,2%). Lanterne rouge du CAC 40  l'an dernier avec un décrochage de 60%, Valeo reste en revanche au bord de la route avec un gain limité de 5,2% sur un mois.

Autre secteur qui tire son épingle du jeu, celui de la distribution à l'image de Carrefour sur le CAC 40 (+ 16,5%) ou de Maison du Monde sur le SBF 120 (+41%). Enfin le secteur des semi-conducteurs, dont l'activité est tributaire des négociations commerciales et de l'état de santé de l'économie mondiale, reprend également de la hauteur.  Le spécialiste franco-italien STMicroelectronics progresse ainsi de 13% depuis le 1er janvier, une remontée qui atteint 32,6% pour Soitec.

Sur les 40 valeurs qui composent le CAC, seulement 5 valeurs sont dans le rouge depuis le début d'année. Il s'agit principalement du secteur défensif (Air Liquide -2,3%, Sanofi -0,36%) relativement épargné par le décrochage des marchés l'an dernier, et du secteur bancaire qui pâtit de la faiblesse des taux.

A l'instar des autres places financières mondiales, le CAC connait donc un début d'année exceptionnel. Mais la performance sur 2019 est loin d'être acquise pour autant. Entre ralentissement économique et risque politique, le chemin de la hausse existe mais il est étroit...

FL (redaction@boursorama.fr)

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2 commentaires

  • 01 février 18:02

    vu les chutes vertigineuses de beaucoup d' actions depuis plusieurs mois , on est encore loin d' avoir récupéré ..........Car meme un pourcentage de récupération plus ou moins élevé , sur des cours au plus bas , ne font pas une grosse remontée de la valeur des portefeuilles ,.Il n' y a pas que le Cac , et pour ce qui est de beaucoup d' actions hors du cacc , ce fut une chute vertigineuse .....................


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