"Nous sommes à un moment crucial de l'histoire de l'Union européenne", a déclaré mardi matin Manuel Valls sur RTL, alors que la situation est toujours plus critique à Bruxelles, où des réunions stratégiques doivent se tenir dans la journée. "Les bases d'un accord existent", et il est "nécessaire pour la Grèce et pour l'Europe", a expliqué le Premier ministre. "La Grèce n'est pas n'importe quel pays", a-t-il poursuivi, affirmant que "la France fait tout, et fera tout, pour que la Grèce reste dans la zone euro", et reste "au coeur même de la construction européenne". Le Premier ministre grec Alexis Tsipras "doit prendre ses responsabilités et faire des propositions", a estimé Manuel Valls.
Sur la question d'une réduction éventuelle de la dette, Manuel Valls a botté en touche : "le couple franco-allemand est cohérent, il s'est hissé au bon niveau en appelant à la fois à la solidarité et à la responsabilité", s'est-il contenté de répondre. "La semaine dernière, nous étions tout près d'un accord", a-t-il rappelé, en rappelant les discussions articulées autour des "réformes nécessaires pour que l'état grec fonctionne, pour qu'il y ait une fiscalité digne de ce nom", et des "investissements pour aider l'économie grecque". "Il n'y a pas de sujet tabou sur la dette", "sur le rééchelonnement", a-t-il ajouté.
Débat à l'Assemblée nationale
Selon le Premier ministre, le "Grexit" serait dangereux "pour des ...
16 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer