
Si elle ne permet pas de dégager de plus-value, la location apporte plus de tranquillité. Illustration. (Geralt / Pixabay)
Le contexte immobilier marqué par la hausse des prix et les difficultés à obtenir un crédit amène de plus en plus de foyers à préférer louer leur résidence secondaire plutôt que de l’acheter. Mais cette option est-elle véritablement rentable ? À ce sujet, le courtier Pretto a réalisé pour RMC Conso une simulation qui
L’achat : une perspective de plus-value
La simulation porte sur le cas d’une maison de 100 m² avec sept pièces située à Miramas (Bouches-du-Rhône). Un foyer aux revenus de 6.000 euros l’a achetée au prix de 279.000 euros, avec 30.000 euros d’apport et un taux de crédit négocié (hors assurance) à 3,25 % sur 25 ans. Le courtier estime toutefois le montant réel à emprunter à 275.091 euros, avec une mensualité d’environ 1.341 euros et une somme des intérêts sur 25 ans de 127.790 euros.
En cas d’achat, la meilleure façon d’assurer une rentabilité est de mettre le bien en location. Le coût de la location est ici estimé à 1.400 euros par semaine, ce qui signifie qu’il faut au moins réussir à la louer deux ou trois mois par an pendant dix ans pour amortir le crédit. Cependant, si l’on réussit à louer la maison cinq mois par an durant 25 ans, on arrive à 700.000 euros de gains, soit une plus-value de 267.000 euros, une fois le coût total du projet immobilier retiré.
Un choix complexe
Au regard de ce constat, louer sa maison de vacances apparaît moins avantageux à première vue. Pour louer cette même maison deux semaines par an pendant 25 ans, il faudra verser au total 70.000 euros. Une perte sèche, mais qui est compensée par la tranquillité de ne pas avoir à gérer la location de sa résidence secondaire dans un contexte de baisse d’attractivité fiscale de la location touristique. On se décharge également de la taxe foncière, la taxe d’habitation, les travaux d’entretien ou encore les frais de notaire sur cette résidence.
En réalité, le choix d’acheter ou de louer sa maison de vacances dépend de plusieurs facteurs. D’abord, de sa capacité à emprunter et à louer, mais aussi de la fréquence à laquelle on compte se rendre dans la maison et combien de temps on compte la garder. La localisation de la maison impacte aussi cette équation. Une résidence moins bien située coûtera moins cher, mais permettra de dégager des revenus locatifs moindres. À noter enfin qu’il existe des services d’abonnement qui permettent de profiter de la même résidence chaque année tout en restant dans un modèle de location.
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