
Pour le gestionnaire, c'est aux copropriétaires de prendre en charge les réparations. (Illustration) (Skitterphoto / Pixabay)
À Descartes (Indre-et-Loire), les occupants d'un immeuble vivent dans le froid depuis un mois, rapporte France Bleu Touraine . Privés d'eau chaude et de chauffage depuis que le moteur de la VMC du bâtiment est tombé en panne, ces copropriétaires exigent de leur syndic qu'il prenne en charge le coût des réparations. Mais ce dernier refuse en invoquant le règlement de copropriété.
Selon Citya Immobilier, c'est en effet aux quatre propriétaires de payer la note. « Il faut savoir que le règlement de copropriété stipule que la VMC constitue une partie commune. Par conséquent, il s’agit d’un équipement commun dont les réparations doivent être prises en charge par l’ensemble des copropriétaires » , a expliqué le gestionnaire. Une prise en charge qui s'élèverait à 780 euros par propriétaire.
« Ce n'est pas à nous de payer »
Or pour l'une des habitantes, il n'en est rien. « Moi j'ai mis ça dans les mains de mon assurance et d'un conseiller juridique, ils m'assurent que ce n'est pas à nous de payer , a-t-elle martelé auprès de France Bleu. C'est, au pire, à l'assurance de Citya de prendre en charge les réparations (...) Ce n'est pas à nous de payer, nous ne sommes à l'origine d'aucune malfaçon concernant cette VMC. »
En attendant que des réparations soient effectuées, ce qui selon Citya Immobilier devrait être réglé avant Noël, cette habitante utilise un radiateur d'appoint et fait chauffer de l'eau dans une casserole pour se laver. Excédée après avoir constaté que de la moisissure était apparue dans son logement à cause du manque de ventilation, l'Indroligérienne conclut : « On a l'impression d'avoir des murs en face de nous. »
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