
Si tous les candidats ont mentionné quelques idées et projets, la Fondation Abbé-Pierre les invite à préciser leur programme. (illustration) (Pixabay / AlexanderStein)
Les Français consacrent jusqu'à 40 % de leur budget mensuel à leur logement et plus de 4 millions d'entre eux sont mal logés. Le logement est pourtant mis de côté par les candidats à l'élection présidentielle 2022. Ces derniers ont déjà exprimé quelques idées, mais sans grande précision.
Plus de 4 millions de Français sont mal logés et plus de 22 000 vivent dans un habitat informel (squat, bidonville), selon le dernier rapport de la Fondation Abbé-Pierre publié mercredi 2 février. Le problème du logement est donc central dans le pays, mais les candidats à l'élection présidentielle de 2022 semblent timides sur le sujet, constate Capital .
Encourager l'achat immobilier
Tous les candidats s'accordent sur un point, le besoin de logements supplémentaires, et s'engagent à en construire davantage. Valérie Pécresse promet d'accélérer les procédures tandis que les écologistes souhaitent se concentrer sur la réhabilitation des friches et des bureaux vacants. Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon se positionnent pour davantage de logements sociaux.
Pour favoriser l'accès au logement, plusieurs mesures sont envisagées. Marine Le Pen souhaite rendre les prêts immobiliers « portables d'un bien à l'autre » . Éric Zemmour, lui, veut exonérer les jeunes primo-accédants du paiement des droits de mutation. Valérie Pécresse envisage l'abandon des effets de zonage du prêt à taux zéro afin de pousser les jeunes à acheter en dehors des grandes villes.
Agir sur les loyers
À gauche, les candidats se concentrent sur les locataires. Christiane Taubira, Anne Hidalgo et Yannick Jadot souhaitent l'extension de l'encadrement des loyers à toutes les zones tendues. Pour éviter qu'un Français ne dépense plus d'un tiers pour son logement, Anne Hidalgo veut instaurer une allocation logement complémentaire aux APL.
Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot penchent, eux, pour l'instauration d'une garantie universelle permettant de rassurer les bailleurs. Cela permettrait de faire baisser le prix des assurances, soit environ 8 % du loyer. À l'occasion de son 27e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France, la Fondation Abbé-Pierre à inviter les principaux candidats à confronter leurs idées avec plus de précision.
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