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Impôts : le barème indexé sur l’inflation
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/10/2023 à 08:30

Le barème de l’impôt sur le revenu sera revalorisé de +4,8% le 1er janvier 2024. Un outil de plus pour tenter d’amoindrir l’impact de l’inflation sur le budget des ménages les plus touchés.

Impôts, le barème indexé sur l’inflation-iStock-HJBC

Impôts, le barème indexé sur l’inflation-iStock-HJBC

+4,8% au 1er janvier 2024

Après avoir été revalorisé de +5,4% en 2023, le barème de l’impôt sur le revenu sera une nouvelle fois indexé sur l’inflation au 1er janvier 2024. À l’instar des années précédentes, l’augmentation des seuils des différentes tranches d’imposition en 2024 (+4,8%) est basée sur l’indice des prix à la consommation hors tabac de l’année en cours par rapport à l’an passé.

Que signifie cette revalorisation ?

Concrètement, la revalorisation de +4,8% augmente les seuils des différentes tranches d’imposition. Elle permet aux ménages dont les revenus auraient légèrement augmenté de rester dans leur tranche d’imposition et donc de ne pas payer plus d’impôts en 2024. La première tranche (11%) est relevée à 11.294 euros contre 10.777 euros pour l’exercice fiscal 2023. Le seuil de la tranche supérieure (30%) passe de 27.478 à 28.797 euros. Celui de la tranche d’imposition à 41% passe de 78.570 euros à 82.342 euros. Enfin, la dernière tranche (45%) passe de 168.994 à 177.106 euros.

Qui y gagne, qui est pénalisé ?

La revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu permet de préserver les travailleurs dont les salaires auraient évolué sans toutefois augmenter de manière significative leur niveau de vie. Elle bénéficie également aux salariés dont les revenus n’auront pas évolué en 2023. Ces derniers paieront donc moins d’impôts en 2024 qu’en 2023. Les salariés dont les revenus ont augmenté au même niveau que l’inflation ou de manière plus soutenue, devront quant à eux s’acquitter d’impôts plus importants en 2024.

Préserver les ménages les plus modestes

Pour Bercy, cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique du gouvernement, qui indexe le barème d’imposition sur la hausse des prix à la consommation depuis 2017. « Nous protégeons les Français qui travaillent des effets du contexte économique de l’inflation », a une nouvelle fois déclaré le ministère de l’Économie lors de l’annonce de la revalorisation du barème 2024. Selon Bercy, sans cette réévaluation, 320.000 nouveaux ménages français seraient devenus imposables (sur la base de leurs revenus de 2023) au printemps prochain. Selon les estimations du ministère de l’Économie, le dispositif devrait coûter 6,1 milliard d’euros à l’État l’an prochain.

3 commentaires

  • 11 octobre 10:17

    mensonge car la csg modulable va diminuer la retraite


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