
Le bail mobilité est un choix de contrat possible qui court sur un à dix mois, reconductible par avenant. Illustration. (Pexels / Pixabay)
Vous souhaitez générer des revenus grâce à votre logement sans devoir forcément quitter les lieux ? Vous pouvez louer l’une des chambres à un étudiant. Cette solution présente des avantages pour le propriétaire comme pour le locataire. Ce dernier pourra ainsi se loger à moindre coût, tandis que le premier réduira les risques d’impayés car les loyers sont souvent réglés par les parents. Il est toutefois important de connaître certaines règles avant de se lancer, comme l’explique TF1 Info , ce mardi 20 mai 2025.
Des critères à respecter
Une chambre louée à un étudiant est considérée comme un logement meublé. Elle doit répondre aux critères de décence, fixés notamment par la loi Alur de 2014 : une superficie minimale de 9 m² (loi Carrez), une hauteur sous plafond de 2,20 m au moins, et une fenêtre apportant de la lumière naturelle. L’ameublement doit permettre au locataire de vivre de manière autonome : dormir, manger, travailler… La chambre constitue un espace privé, dans lequel le propriétaire ne peut entrer sans autorisation. Des pièces communes comme la cuisine, la salle de bain ou les toilettes peuvent être partagées, mais leur accès doit être libre et garanti.
Concernant le bail, le propriétaire peut opter pour différents contrats. S’il ne souhaite pas se tourner vers un contrat de location de meublé classique, il peut choisir un bail étudiant. Celui-ci est signé pour une durée de neuf mois, sans renouvellement automatique. À défaut, le bail mobilité est également possible et court quant à lui sur un à dix mois, reconductible par avenant. Enfin, les plus de 60 ans peuvent envisager un contrat de cohabitation intergénérationnelle. Il ne prévoit pas forcément un loyer mais implique, en retour, que l’étudiant rende de petits services au quotidien.
Des avantages fiscaux
Louer une chambre de sa résidence principale à un étudiant présente aussi des avantages fiscaux, puisque les revenus générés n’ont pas à être déclarés. En revanche, il est nécessaire de respecter un plafond de loyers « raisonnables » . En 2025, ce plafond s’élève à 213 euros/m² par an en Île-de-France et 157 euros/m² dans les autres régions. Concernant les charges, deux options sont possibles : installer un compteur électrique individuel ou convenir d’un forfait mensuel, calculé sur une estimation de la consommation.
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