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Immobilier : la rentrée ne sera pas forcément bonne, s'inquiètent les professionnels
information fournie par Boursorama avec Newsgene 10/08/2020 à 16:48

Immobilier : la rentrée ne sera pas forcément bonne, s'inquiètent les professionnels

Immobilier : la rentrée ne sera pas forcément bonne, s'inquiètent les professionnels

Les prévisions pour la rentrée 2020 suscitent l'optimiste mais ne calment pas toutes les inquiétudes des spécialistes de l'immobilier. Le regain d'activité observé après le confinement a rassuré, même s'il n'a pas compensé les effets de la crise sanitaire. Les professionnels s'attendent à une baisse des prix moyens dans l'ensemble du pays, qui s'observe déjà. Les conséquences de la crise économique sont également redoutées par les analystes.

Les signaux ne sont pas tous au beau fixe concernant la rentrée du marché de l'immobilier, estiment les professionnels du secteur. Le mois d'août est traditionnellement calme mais en 2020, il est arrivé après une période dense, le confinement ayant en effet concentré sur juin et juillet les transactions qui auraient dû être signées les mois précédents, explique Le Monde .

La reprise post-confinement

« Ce rebond n’a pas permis de retrouver le niveau d’activité de février 2020, et encore moins celui de juin 2019 » , tempère cependant l’Observatoire du Crédit Logement/CSA. Malgré la crise sanitaire liée au coronavirus, les prix restent en hausse sur une période d'un an. Les notaires rapportent par exemple une augmentation de 6,5 % des montants des transactions en Ile-de-France entre mai 2019 et mai 2020.

« Tant que les taux resteront bas et que la situation économique ne sera pas un frein, il est cohérent de penser que la demande restera soutenue » , analyse le directeur exécutif du réseau ERA Eric Allouche. Et cela « même si l’augmentation des volumes ininterrompue que nous avons connue depuis quelque temps marquera probablement le pas » .

Une baisse des prix à venir

Certains indicateurs économiques suscitent justement l'inquiétude. Les licenciements liés aux difficultés des entreprises pourraient entraîner une baisse des prix de l'immobilier. C'est déjà le cas : à l'échelle nationale, des données partielles montrent que les tarifs dans l'ancien ont chuté entre juin et juillet 2020. C'est la première fois depuis trois ans qu'un tel phénomène se produit et il pourrait bien, à terme, toucher les marchés habituellement épargnés.

« Les grandes villes affichent aujourd'hui une stabilité de prix, mais elles peuvent connaître un réajustement à la baisse quand l’activité économique est affectée » , estime Loïc Cantin, président adjoint de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Les spécialistes de l'immobilier s'inquiètent aussi concernant les conditions d'attribution de prêts, devenues plus strictes. Le nombre d'emprunts consentis avait d'ailleurs déjà baissé avant le confinement.

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