
Le Revenu fait le point sur les avantages et désavantages des sociétés civiles immobilières. (© Freepik)
Une société civile immobilière peut être utile pour se constituer un patrimoine. Mais elle n'est pas adaptée à tous les profils et peut même se révéler totalement contreproductive. Résidence principale, maison de famille, immobilier patrimonial, locaux d'entreprise… découvrez, en fin d'article, dans quels cas la SCI a un intérêt, ou non.
L’immobilier fait rêver beaucoup de Français. La pierre est considérée comme un actif sûr, tangible, incomparable pour se constituer un patrimoine et le léguer à ses enfants. Cette vision idéale est bien sûr en bonne partie illusoire.
Le marché du logement n’est pas immunisé contre les crises et un mauvais investissement locatif peut vite tourner au cauchemar. Surtout, l’immobilier subit deux écueils par rapport à d’autres types de placement : il est fortement taxé et compliqué à transmettre. Hors résidence principale et abattement pour durée de détention, les plus-values sont fiscalisées à 36,2% et les revenus fonciers subissent l’impôt sur le revenu en plus des prélèvements sociaux.
De leur côté, les gains boursiers sont taxés à 30%, voire nettement moins si les titres sont détenus via un PEA ou une assurance vie. Quant à la transmission, il est bien plus simple de donner des actions ou de l’argent qu’une portion d’une maison ou d’un appartement.
Face à ces inconvénients, un outil est souvent présenté comme LA solution magique : la SCI. Loger son ou ses biens immobiliers dans une société civile immobilière permettrait de diminuer l’impôt tout en facilitant la transmission. Qu’en est-il vraiment ?
Plus cadré que l’indivisionUne SCI est constituée d’associés (au moins deux), qui détiennent chacun un certain nombre de parts d’une
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