
En bas du quartier Vauban, un studio de 32 m2 dans une construction des années 1970 a été vendu 99.500 euros. (© DR)
Les prix de l'immobilier ont bien résisté à la crise dans la capitale du Nord. Les quartiers populaires changent et attirent une nouvelle clientèle d'investisseurs et de propriétaires occupants. Découvrez notre enquête sur le marché lillois.
Malgré les confinements et l’arrêt total des transactions durant plusieurs semaines en 2020, le nombre de ventes n’a baissé que de 8% en moyenne sur l'année à Lille. Au premier trimestre 2021, les candidats à l’achat étaient toujours présents.
Mais, l'offre, elle, ne suit pas. De nombreux vendeurs hésitent à mettre leur bien sur le marché, ce qui crée un déficit de biens disponibles. D'où des tensions sur les prix, mais sans excès. En un an, la cote des logements a progressé de 5,1%, dans la lignée de 2020.
Plus de 5 000 euros/m2 dans le quartier VaubanLe centre historique et le quartier Vauban, apprécié des étudiants et des familles, restent les plus chers et conservent tout leur attrait auprès des acheteurs. «Patrimonialement, Lille est un coffre-fort, affirme Fabien Rojas, directeur des ventes Foncia Transaction Nord. Dans ces quartiers, un bien, qui se vendait sur la base de 4.000 euros le mètre carré en 2016, se négocie aujourd'hui autour de 6.000 euros, soit 50% de hausse en cinq ans.»
La croissance moyenne est bien inférieure. L'augmentation des prix est légère en ce premier trimestre de l’ordre 1 à 2%. Comptez entre 3.000 à 6.000 euros le mètre carré en moyenne, selon les quartiers et les prestations. Proche de la Grand-Place, un deux-pièces de 42,12 m² vient d'être vendu 209.900 euros. Il est loué 590 euros par mois, soit un rendement brut de
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