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Escroquerie : elle aurait obtenu des logements sociaux pour des amis en échange de pots-de-vin
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/03/2022 à 14:28

L'assistante sociale est jugée jusqu'au 30 mars devant le tribunal correctionnel de Paris. (Pixabay / WilliamCho)

L'assistante sociale est jugée jusqu'au 30 mars devant le tribunal correctionnel de Paris. (Pixabay / WilliamCho)

Une assistante sociale ainsi que plusieurs autres personnes sont convoquées depuis ce mardi 15 mars devant le tribunal correctionnel de Paris pour une vaste affaire d'arnaque au logement social. Cette femme aurait falsifié une douzaine de dossiers entre 2013 et 2017 pour un préjudice total estimé à 400 000 euros.

Une affaire d’arnaque au logement social est étudiée par le tribunal correctionnel de Paris depuis ce mardi 15 mars et jusqu’au 30 mars. La principale mise en cause est une assistante sociale qui aurait falsifié une douzaine de dossiers d’appartements entre 2013 et 2017 dans le cadre de son travail pour une société, rapportent nos confrères du Parisien .

De multiples acteurs impliqués

Au total, le préjudice est estimé à 400 000 euros et la mise en cause est soupçonnée d’avoir perçu entre 40 000 et 80 000 euros de pots-de-vin dans cette affaire. L’assistante sociale aurait permis à des personnes de bénéficier d’appartements auxquels ils ne pouvaient normalement pas prétendre en échange de sommes d’argent.

Son compagnon de l’époque, mais aussi certains de ses amis soupçonnés d’avoir joué le rôle de rabatteurs ainsi que les bénéficiaires poursuivis pour corruption, sont aussi convoqués devant la justice.

Des logements proposés par Airbus Helicopters

Le travail de l’assistante sociale devait normalement consister à faire le lien entre les bailleurs et l’entreprise Airbus Helicopters. Mais elle s’est vite rendu compte que les appartements auxquels les salariés pouvaient prétendre n’étaient que peu utilisés, soit en raison de revenus trop élevés, soit parce que les offres ne les intéressaient pas.

Après avoir dressé ce constat, elle aurait donc pu se dire qu’elle avait un coup à jouer. Les magistrats vont également s’intéresser à la manière dont l’assistante sociale a utilisé les sommes demandées aux bénéficiaires.

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