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Achat immobilier : la distance par rapport au lieu de travail de plus en plus scrutée par les banques
information fournie par Boursorama avec Newsgene 04/05/2022 à 16:31

Les établissements bancaires prennent aujourd'hui en compte ce critère dès 30 kilomètres de distance. (Pixabay / geralt)

Les établissements bancaires prennent aujourd'hui en compte ce critère dès 30 kilomètres de distance. (Pixabay / geralt)

Face à la hausse de l'inflation accentuée depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les banques prennent de plus en plus en compte le critère de l'éloignement entre un bien et le lieu de travail d'un futur acquéreur au moment d'étudier une demande de prêt. Les établissements bancaires espèrent ainsi limiter les risques de surendettement.

Ce n'est pas une nouveauté mais le phénomène a été accentué depuis la hausse de l'inflation liée à la guerre en Ukraine : les banques se soucient désormais davantage de la distance qui sépare un bien et le lieu de travail des personnes qui effectuent une demande de prêt pour un achat immobilier. C'est ce que révèle une enquête menée par Vousfinancer, et relayée par TF1 .

Des prêts bancaires refusés

« Lorsqu'un couple décide d'aller à 50 kilomètres de son lieu de travail, s'ils sont tous les deux à faire les allers-retours, à faire 100 kilomètres par jour, ça peut faire un coût pour le ménage de 500 à 600 euros par mois » , analyse Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer.

Ainsi, certains ménages se verraient actuellement refuser des prêts bancaires en raison d'un éloignement trop important entre le bien qu'ils veulent acheter et leur lieu de travail.

Dès 30 km

Les établissements bancaires prennent aujourd'hui en compte ce critère dès 30 kilomètres de distance. « Ce que veulent éviter les banques, c'est un risque de difficulté à rembourser le crédit et un risque de surendettement » , ajoute Sandrine Allonier.

D'une manière générale, les conditions d'emprunt se sont durcies ces derniers mois, notamment en raison de la crise sanitaire. Avec cette dernière, « les banques se sont rendu compte que des arrêts d'activité pouvaient être possibles » , explique Cécile Roquelaure, spécialiste de l'activité bancaire au sein d'Empruntis.

4 commentaires

  • 05 mai 13:19

    C'est juste du pipeau pour essayer de faire croire que les prix élevés en ville ne vont pas baisser mais la bulle se dégonfle a vitesse grand V. Il est urgent de ne pas acheter car demain ce sera beaucoup moins cher.


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