Immobilier : une panne d'ascenseur à rallonge bloque chez elle une Rennaise en fauteuil roulant
information fournie par Boursorama avec Newsgene 29/07/2022 à 12:54

La panne d'ascenseur qui empêche une femme en fauteuil roulant de sortir de son logement de Rennes (Ille-et-Vilaine) a débuté le 27 juin dernier. Photo d'illustration. (BeatriceBB /Pixabay)

Une habitante de Rennes ( Ille-et-Vilaine) est coincée chez elle depuis un mois. Ne pouvant se déplacer qu'en fauteuil roulant, elle est dans l'impossibilité de sortir de son immeuble à cause d'une panne d'ascenseur qui s'éternise. Son bailleur lui a proposé les services d'une ambulance.

Souffrant d'un handicap qui l'empêche de se déplacer sans son fauteuil roulant, une habitante de Rennes (Ille-et-Vilaine) se retrouve « prisonnière » de son appartement. En effet, une panne d'ascenseur qui dure depuis le 27 juin dernier l'empêche de sortir de son immeuble, raconte France 3 Bretagne mardi 26 juillet. La réparation se fait attendre.

« Les ascensoristes sont là presque tous les jours. L’autre fois, ils ont dit qu’il fallait commander une carte électronique en Espagne. Elle a mis plusieurs jours à arriver et ça n’a rien changé» , a expliqué la Bretonne. Elle a envisagé d'utiliser un autre ascenseur, mais cela l'obligerait à passer par le garage qui est bien trop dangereux pour elle.

« En juillet, c’est l’hiver »

La plupart de ses amis étant aussi en fauteuil roulant, ils ne peuvent pas lui rendre visite. La locataire est donc seule chez elle et passe ses journées à regarder par sa fenêtre la vie qui continue dehors. Une situation qu'elle compare à de la maltraitance. « L’été, les gens sont contents, ils ont envie de sortir, mais moi, en juillet, c’est l’hiver » , a-t-elle confié.

Tout en lui assurant que le problème allait bientôt être résolu, son bailleur lui a proposé de mettre à sa disposition une ambulance pour la conduire où elle le souhaite en attendant la réparation. La locataire a préféré refuser. Cette solution implique en effet qu'elle réserve le véhicule 24 heures à l'avance et qu'elle soit ensuite descendue au rez-de-chaussée puis remontée jusqu'à son appartement dans un brancard. Y compris pour des déplacements effectués dans un but pratique. « Qui va faire ses courses en ambulance ? » , s'est ainsi interrogée la Rennaise.