Immobilier : ces grandes villes françaises où la pénurie de logements neufs est la plus forte information fournie par Boursorama avec Newsgene 10/03/2023 à 16:37
L'année 2022 a été marquée par une crise de la vente des appartements neufs avec un niveau plus bas qu'en 2020, année pourtant marquée par la pandémie et les confinements. Dans ce contexte, certaines agglomérations telles que Nice, Toulon ou Montpellier ont un besoin particulièrement important de nouveaux programmes immobiliers.
Le bilan dévoilé par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) jeudi 9 mars 2023, indique un niveau de ventes d'appartements neufs extrêmement bas. En effet, moins de 122 000 signatures pour des biens de ce type ont été enregistrées en 2022 alors que ce chiffre était de 136 000 en 2020, année de pandémie et de confinements, et de 166 000 en 2021, rapporte Capital .
Nice, Toulon et Montpellier particulièrement affectées
Ainsi, certaines agglomérations sont particulièrement affectées par un déficit de logements neufs. Les métropoles de Nice, Toulon et Montpellier sont les plus touchées par ce phénomène. Leurs besoins estimés sont égaux ou supérieurs à 1,5% de la population recensée en 2019 quand ce ratio n'est que de 0,5% en Île-de-France, par exemple.
Au total, selon une étude d'ESCP junior Conseil, un cabinet spécialisé dans les études de marché, il faudrait construire chaque année pas moins de 167 000 logements dans les 20 plus grandes métropoles de l'Hexagone pour répondre à la demande.
Terrains et permis de construire parfois difficiles à obtenir
Si les ventes d'appartements neufs ont connu une crise en 2022, c'est en raison de multiples facteurs. L'envolée des coûts de l'énergie et de certains matériaux a notamment perturbé la mise en chantier des promoteurs. Des difficultés pour trouver des terrains à bâtir dans les zones tendues se sont aussi fait sentir, tout comme certains problèmes pour obtenir les permis de construire.
Les prix des appartements neufs ont aussi pu être jugés trop élevés par les acheteurs potentiels, qui ont par ailleurs vu leurs capacités d'emprunt se réduire. « Les particuliers ont été fortement pénalisés en fin d’année par la remontée des taux d’emprunt et les restrictions d’accès au crédit » , a d'ailleurs souligné la FPI.