Immobilier : Après la crise sanitaire, les ventes devraient chuter mais pas les prix
information fournie par Boursorama avec Newsgene 30/03/2020 à 16:05

Immobilier : Après la crise sanitaire, les ventes devraient chuter mais pas les prix

En raison de la crise liée au Covid-19, les ventes immobilières sont à l'arrêt. Quand le marché redémarrera, il ne faudra pas s'attendre à une baisse significative des prix. Et même si la pierre reste une valeur sûre, les transactions risquent bien de se tasser dans les prochains mois.

Si les ventes immobilières sont stoppées en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, les prix, eux, ne devraient pas baisser, rapporte BFM Immo dimanche 29 mars. Si les Français profitent du confinement pour préparer leur projet immobilier, ils pourraient être déçus en imaginant faire de bonnes affaires, indique ainsi Bertrand Gstalder, président du directoire de SeLoger , qui était l'invité jeudi 26 mars de BFM Business . Selon lui, la baisse sera légère et dépendra des secteurs de prospection.

Le marché de la pierre, une valeur sûre

En zone tendue, il ne faut pas espérer de miracles. La baisse des prix ne devrait pas avoir lieu. Et si les prix devaient marquer un fléchissement, il y aurait très vite un rattrapage, estime le responsable. Toujours d'après lui, il ne faut pas confondre crise immobilière et crise sanitaire. L'immobilier est en pleine forme avec une année 2019 qui a battu des records de transactions. Plus que jamais, le marché de la pierre s'impose comme une valeur sûre.

Une position partagée par Elodie Frémont, notaire à Paris, interrogée par France Inter . « On peut s'attendre à ce qu'après la crise, l'immobilier soit considéré comme une valeur refuge. Les acquéreurs ne vont donc pas disparaître » , déclare-t-elle. En revanche, cette membre de la chambre des notaires du Grand Paris se montre plus réservée quant à la stabilité des prix, évoquant des capacités d'endettement réduites pour les ménages.

Le volume de transactions pourrait baisser

A la sortie de la crise liée au coronavirus, les transactions pourraient être moins importantes que prévu, précise Bertrand Gstalder. Les banques ne vont pas changer leurs règles et les taux resteront abordables pour les ménages. Mais les primo-accédants, fragilisés, pourraient avoir des difficultés à emprunter.