« La justice ne fait rien » : après le squat de sa maison, elle lance une pétition
information fournie par Boursorama avec Newsgene 31/10/2025 à 15:47

Une quinquagénaire a vu la maison de son père décédé squattée alors qu'elle devait la vendre. (illustration) (Pixabay / felix_w)

Un squat a fait perdre 80 000 euros à une habitante d'Arcachon (Gironde), qui a également fini en garde à vue. À la suite de ces déconvenues, cette quinquagénaire souhaite que les propriétaires soient davantage protégés par les fournisseurs d'énergie, d'eau et de téléphonie.

Une mère de famille de 55 ans habitant Arcachon (Gironde) a fait face pendant plusieurs mois au squat d’une maison à Andernos qu’elle avait hérité de son père. Elle a finalement pu vendre le bien mais cette occupation illégale lui a causé de nombreux ennuis. Elle lance un appel pour que les propriétaires soient davantage protégés, rapporte Sud Ouest .

Le squatteur fait installer la fibre

C'est une connaissance qui lui a appris que quelqu’un avait installé des rideaux dans la maison vide de son père décédé. Le squatteur avait en réalité pris totalement possession des lieux, faisant installer la fibre et obtenant un raccordement à l’eau et à l’électricité.

Un cauchemar pour la quinquagénaire qui devait vendre la maison pour régler d’importants droits de succession. Pour déloger le squatteur, elle a donc déposé plainte et lancé une procédure accélérée. Elle s’est soldée par un échec car l’occupant aurait assuré que la porte était ouverte à son arrivée.

La propriétaire lance une pétition

La propriétaire a même fini en garde à vue le 30 septembre dernier pour suspicion d’association de malfaiteurs. « Le squatteur a été frappé par deux personnes et ils ont tous affirmé que j’étais derrière tout ça afin de le déloger » , a-t-elle expliqué. Finalement, ce squat lui aurait fait perdre près de 80 000 euros sur la vente du bien à un promoteur.

La mère de famille veut aujourd'hui alerter l’opinion publique. « La justice ne fait rien pour les gens qui sont dans ma situation, rien du tout », regrette-t-elle auprès de Sud-Ouest . Elle souhaite que les fournisseurs d’eau, d’électricité ou de téléphonie exigent un acte de propriété avant l’ouverture d’un compte. Sa demande a été accompagnée d’une pétition sur change.org , déjà signée par plus de 60 000 personnes.