Immobilier, placements : comment sont répartis les 14.953 milliards d'euros du patrimoine des Français?
information fournie par Boursorama avec Media Services 07/11/2025 à 09:49

Principale composante du patrimoine national, la valeur du patrimoine des ménages français continue de grimper grâce aux actifs financiers, pointent la Banque de France et de l'Insee dans leur rapport annuel.

( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Le patrimoine des ménages français a augmenté en 2024 de 0,7% selon une étude de l'Insee et de la Banque de France publiée jeudi 6 novembre, principalement grâce à leurs placements financiers. Il s'est porté fin 2024 à 14.953 milliards d'euros, constitué pour plus de 60% d'immobilier.

Le patrimoine financier net des ménages, - la différence entre leurs placements financiers et les crédits qu'ils ont contractés -, s'est établi à 4.986 milliards d'euros en 2024, en hausse de 3,5% sur un an.

Les Français avaient environ 2.100 milliards d'euros sur leurs comptes en banque, livrets d'épargne compris, un montant en hausse de 1,4% sur un an. Ils avaient également 2.155 milliards d'euros en actions et parts de fonds d'investissement (+1,5%), et autour de 1.860 milliards d'euros sur une assurance vie (+3,9%) .

Léger repli du foncier

Ils étaient en 2024 dans le même temps endettés pour à peu près 2.110 milliards d'euros, un montant stable par rapport à 2023, car "la production de crédits reste ralentie", notent la Banque de France et l'Insee.

Leur patrimoine non financier, en très grande majorité de l'immobilier, a reculé de 0,6% en 2024 principalement du fait de la baisse des prix des terrains. Les ménages français possédaient ainsi au total un peu plus de 9.000 milliards d'euros dans l'immobilier fin 2024.

A l'occasion de cette nouvelle publication annuelle, l'Insee et la Banque de France ont révisé les données de patrimoine des trois dernières années. Alors qu'ils avaient annoncé fin 2024 une baisse du patrimoine des ménages de 0,9% en 2023, les données révisées montrent, en réalité, une hausse de 0,6%, la baisse de la valeur de leurs actifs non financiers ayant été surestimée.