Etudiants : de Paris à Rennes, le palmarès des villes les plus chères selon l'Unef information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/08/2025 à 15:19
Des études de plus en plus chères. Le syndicat étudiant Unef a publié mercredi 20 août son enquête annuelle sur le coût de la vie étudiante . Celle-ci fait état d’un coût ayant augmenté de 4,12 % en un an, soit deux fois la hausse constatée l’année dernière. Mais en raison des disparités géographiques notamment constatées dans les tarifs des transports et le niveau des loyers, les 23 villes universitaires étudiées sont loin de nécessiter le même budget, explique Ouest-France .
Pas de ville bon marché
« Le coût de la vie étudiante dépasse désormais largement les 1 000 euros dans la plupart des villes universitaires » , annonce toutefois d’emblée le syndicat, évoquant le budget mensuel. Du reste, l’écart entre la première et la dernière ville du classement est de 400 euros cette année. Même dans les villes les moins chères selon le baromètre Unef, la vie étudiante continue donc à représenter un coût particulièrement élevé.
Ce dernier est au plus haut à Paris, avec un budget mensuel estimé à 1 626,76 euros par mois. Viennent ensuite Nanterre (Hauts-de-Seine), à 1 520,33 euros, et Créteil (Val-de-Marne), à 1 500 euros. L’augmentation des loyers, de 2 % en moyenne en Ile-de-France, est venue augmenter ce coût. D’un montant moyen de 857 euros par mois, le loyer est en effet le premier poste de dépense des étudiants. En Ile-de-France, les élèves doivent par ailleurs réaliser un important effort financier pour payer les transports en commun.
La spécificité de Montpellier
Hors Ile-de-France, les villes les plus chères du baromètre 2025 du coût de la vie étudiante sont Nice (Alpes-Maritimes), Lyon (Rhône), Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et Bordeaux (Gironde). En un an, l'augmentation moyenne constatée dans ces communes a atteint 5 %. À l’inverse, en dernière place du classement, on retrouve Rennes (Ille-et-Vilaine). Le coût de la vie étudiante y est de moins de 1 200 euros par mois. Montpellier (Hérault), 18ème, s’est quant à elle distinguée par la gratuité des transports pour les jeunes.
« Ces inégalités tarifaires conditionnent directement les choix d’orientation et les conditions de vie des étudiants » , a affirmé l'Unef. Selon le syndicat, le coût de la vie étudiante aurait augmenté de 32 % depuis 2017. Voilà pourquoi l'organisation a appelé à une revalorisation significative des bourses étudiantes et à une réforme du système d’attribution de ces aides.