« Déléguer, c'est la mort assurée de la rentabilité » : les conseils d'une investisseuse détenant 14 biens immobiliers information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/09/2025 à 13:20
« On nous prend pour des rentiers mais c'est un vrai métier » . Une agricultrice a fait part de son expérience d'investisseuse immobilière à Capital . Son premier achat date du début des années 90 alors qu'elle n'avait aucun passif dans ce secteur. Aujourd'hui, elle est propriétaire de 14 biens qu'elle loue : de grands studios à Lyon et des maisons dans des villages aux alentours qu'elle a aménagées en plusieurs appartements. Si « l’investissement locatif demeure très rentable » selon elle, elle alerte aussi sur les contraintes qu'il comporte.
« Ce que beaucoup de gens sous-estiment souvent, c’est le temps que l’investissement locatif prend au quotidien, alerte-t-elle. J’y consacre en moyenne deux heures par jour car, sur 14 biens, au-delà des visites et des remises de clés, il y a toujours un problème de chauffe-eau, de fuite ou d’impayés. »
Déléguer, « c’est la mort assurée de la rentabilité »
Elle doit régulièrement gérer des impayés. Elle affirme lancer en moyenne une procédure de recouvrement avec huissier par an. Mais cette année, elle en est déjà à quatre ... Elle a également déjà dû rénover tout un appartement après le passage de locataires touchés par le syndrome de Diogène, cette pathologie qui pousse à accumuler les objets, y compris les ordures, de manière compulsive.
Malgré ces difficultés, elle ne regrette pas de s'être lancée il y a une trentaine d'années. Avec une règle d'or cependant : ne pas déléguer. Sinon, « c’est la mort assurée de la rentabilité en raison des commissions » , estime-t-elle. Elle conseille aussi de bien anticiper les impôts à payer, les travaux de rénovation récurrents et le coût que représentent les impayés. « Il ne faut pas confondre rentrées d'argent et bénéfices » , conclut-elle.