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Vinted, Vide dressing… ces sites et applications pour recycler ses vêtements
information fournie par Le Particulier pour Conso 05/05/2022 à 12:14
Temps de lecture: 3 min

Le tournant écologique de la mode viendra-t-il des consommateurs

Le tournant écologique de la mode viendra-t-il des consommateurs

Une solution, économique et écologique, positive pour la planète. En effet, l'industrie du textile figure parmi les plus polluantes au monde.

Vinted, l'appli reine

Vinted, Reine des applications dans le secteur de la vente de vêtements

Vinted, Reine des applications dans le secteur de la vente de vêtements

Le tournant écologique de la mode viendra-t-il des consommateurs ? Quelques années, l'essor d' applications permettant de vendre depuis ses vêtements entre particuliers sur le vent en poupe, favorisant le développement d'une économie circulaire du textile. Le nombre d'utilisateurs de Vinted, par exemple, l'une des plus connues, est de 16 millions en France. Ce chiffre est en hausse de 24% depuis la crise de la Covid-19. Née en Lituanie, l'application propose à la fois des vêtements de seconde main, mais aussi de grandes enseignes vendues pour l'occasion à petit prix. L'usager peut ainsi acheter ou vendre en quelques clics, décider du mode d'envoi et du système de paiement. Aucun frais de service n'est pris sur la vente du produit pour la plateforme tout comme le transfert d'argent du porte-monnaie virtuel vers le compte bancaire du vendeur. Voilà de quoi mérite la reconnaissance de Vinted.

Un marché concurrentiel

Vide dressing assure une certification d'authenticité de l'ensemble des produits

Vide dressing assure une certification d'authenticité de l'ensemble des produits

Vinted n'est cependant pas la seule à se disputer le secteur de la vente de vêtements. Vide dressing par exemple, assure une certification d'authenticité de l'ensemble des produits proposés sur sa plateforme, ainsi qu'un segment dédié au luxe. Si le temps de mise en ligne est plus long pour le vendeur (72h), c'est un gage de réassurance pour l'acheteur. Cependant, contrairement à Vinted, la plateforme prend 15% de commission par article vendu jusqu'à 300 euros et prélève 1 euro à chaque fois qu'un transfert d'argent du porte-monnaie virtuel vers un compte en banque se fait.

Depop, lui, joue sur son ergonomie avec une interface fortement inspirée d'Instagram. L'application est une mine d'or pour trouver des pièces vintage ou des marques que l'on ne trouve nulle part ailleurs. La plateforme possède d'ailleurs d'une communauté réactive et s'apparente à un vrai réseau social de la mode . Seul point noir, outre les 10 % de frais de service prélevés sur chaque vente ? L'application est entièrement en anglais.

L'industrie textile parmi les plus polluantes

Ces applications pourraient bien permettre, à travers la vente de vêtements de seconde main, de réduire la pollution engendrée par l'industrie du textile. En 2015, la production textile à l'échelle mondiale nécessite la consommation de 79 milliards de mètres cubes d'eau. Un t-shirt en coton nécessite 2.700 litres d'eau douce, rappelle la Commission européenne, soit ce qu'une personne boit en 2,5 ans. Les teintures et autres produits de finition de nos vêtements seraient responsables de 20% de la pollution mondiale d'eau potable. Quant aux émissions de gaz à effet de serre, le mode rejetterait pour 10 % du CO2 total dans le monde, soit plus que l'ensemble des vols et transports maritimes internationaux.

Certaines fibres sont plus vertueuses

Pour limiter son empreinte carbone, certaines fibres textiles sont à privilégier à d'autres. On retrouve par exemple l'ensemble des matières végétales comme le lin, le caoutchouc ou le coton bio à ne pas confondre avec le coton standard qui, rappelle l'ADEME, représente une « pollution agricole » et même un « risque de santé » pour les cultivateurs. Les fibres du coton "grand public" subissent de nombreux traitements à l'aide de produits chimiques comme le blanchiment au chlore. Il est également possible de se tourner vers le chanvre. Côté matière chimique, il vaut mieux privilégier le lyocell, produit à partir de pulpe de bois et dont les fibres sont biodégradables que le nylon. Autant de vêtements qu'il est possible de trouver chez certaines enseignes engagées comme Knowledge Cotton Apparel ou Modetic.

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