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3 villes où l’on expérimente les navettes fluviales en France
information fournie par Le Particulier pour Conso 28/01/2025 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

De plus en plus de villes mettent en place des bateaux comme moyen de transport en commun. ( crédit photo : Getty Images )

De plus en plus de villes mettent en place des bateaux comme moyen de transport en commun. ( crédit photo : Getty Images )

Des navettes fluviales voguent le long de la Marne depuis l’été 2024. D’autres circulent à Lyon, sur la Saône ou dans la ville de Nantes. De plus en plus de communes exploitent leurs zones fluviales pour ajouter des bateaux à leur offre de transports en commun. État des lieux.

À Nantes, des bateaux pour éviter les bouchons

Intégrée au réseau Naolib, une navette fluviale permet aux piétons et cyclistes de franchir l’Erdre en une dizaine de minutes. La métropole nantaise compte mener cette expérimentation du 2 septembre 2024 au mois de juin 2025. Testée depuis 2019, la navette fluviale Grimaudière-Gachet se fait une place de plus en plus importante dans le paysage nantais. Cette dernière permet de relier la Chantrerie, Nantes et La Chapelle-sur-Erdre. Environ 12.000 personnes y travaillent pour 230 entreprises et structures. À l’issue de cette nouvelle expérimentation, un bilan sera réalisé pour déterminer si la navette est suffisamment utilisée pour être pérennisée. Pour y recourir, il suffit de posséder un titre de transport standard, soit 1,80 euro l’heure.

Lyon passe au fluvial

Avec son Vaporetto, la capitale des Gaules fait déjà partie des villes utilisant leur fleuve pour faire circuler des bateaux-bus. Exploités par les Yachts de Lyon depuis 2012, ils disposent depuis 2024 d’une vraie ligne desservant en moins de 30 minutes les stations Confluence, Bellecour, Saint-Paul et Vaise, d’avril à octobre. Les bateaux passent toutes les 1h20. Cependant, la métropole voit plus loin et compte pérenniser l’expérimentation. Sytral Mobilités, l’autorité organisatrice de transports de la Métropole de Lyon, va lancer dès l’été 2025 une nouvelle offre de transport fluvial sur la Saône, intégrée au réseau des transports en commun lyonnais au cœur de la presqu’île. Baptisée Navigône et réalisée en partenariat avec les Yachts de Lyon, cette navette prendra la suite du Vaporetto en suivant le même tracé, desservi en 20 minutes grâce à quatre embarcations à propulsion électrique. Aux heures de pointe, les bateaux devraient circuler tous les quarts d’heure. Le prix d’un aller simple devrait avoisiner les 3 euros , et celui d’un aller-retour les 5 euros .

L’Île-de-France en pleine ébullition

Faire des bateaux des transports en commun comme les autres, tel est l’objet des différentes expérimentations menées dans le Grand Paris ces dernières années. Du 30 juin au 17 novembre 2024, l’établissement public territorial Paris Est Marne & Bois a ainsi testé ses premières navettes fluviales opérées par RiverCat. Ce service gratuit de bateau-bus disponible du lundi au vendredi de 7h à 19h est réparti en deux lignes:

  • la ligne 1, de Pont de Bry à la gare RER de Neuilly-Plaisance, a une capacité de 100 personnes avec un emplacement pour les vélos;
  • la ligne 2, de Joinville-le-Pont à Nogent-sur-Marne, a une capacité de 25 places et ne transporte pas de vélos.

Voilà de quoi créer des interconnexions entre ces communes. En effet, celles-ci n’étaient pour l’instant reliées par aucun transport en commun direct. Pour l’heure, les premiers billets sont gratuits. L’entreprise ne compte pas s’arrêter dans le développement de ces nouvelles mobilités douces. Une autre expérimentation va être menée en 2026 pour relier Alfortville à Issy-les-Moulineaux via six navettes électriques. L’objectif, comme pour le Val-de-Marne, est de proposer une solution de transport écologique et pratique pour tous les Franciliens et les touristes. Une autre ligne ralliant l’Essonne au Louvre, en plein cœur de Paris, est également en projet. En attendant, il y a toujours les Batobus.

Aux Pays-Bas, l’Hyperloop est en phase de test

Pari réussi pour les Pays-Bas: le pays se félicite depuis le mois de septembre 2024, des premiers lancements de son Hyperloop. Cette technologie pourrait supplanter le train classique dans les décennies à venir. L’Hyperloop permet de propulser ses passagers dans une capsule à plus de 700km/h. De quoi se déplacer en un rien de temps d’une ville européenne à une autre grâce à ce train futuriste à suspension magnétique. Les derniers tests ont permis de faire flotter la machine au sein d’un tunnel blanc de 420 mètres tout en la faisant avancer à une vitesse de 30km/h. La société néerlandaise travaillant sur cette nouvelle infrastructure, Hardt Hyperloop, espère atteindre les 100km/h d’ici la fin de l’année et transporter les premiers passagers dès 2030. Grâce à l’Hyperloop, un Amsterdam-Berlin pourrait être réalisé en seulement 1h30 contre 11h30 aujourd’hui, et un Amsterdam-Milan en 2h contre 14h50 actuellement.

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