L’eau chaude coûte en moyenne 270 euros par an aux Français, avec une dépense majoritairement enregistrée durant l’hiver. Illustration. (Raman1100 / Pixabay)
Le froid ne fait pas qu’augmenter la facture de chauffage. Il augmente aussi celle liée à la consommation d’eau chaude. L’eau qui entre dans le chauffe-eau est plus froide en hiver et nécessite donc plus d’énergie pour être chauffée, d’autant que les tuyaux viennent la refroidir davantage. La plupart des ménages prennent aussi plus de douches chaudes et y restent plus longtemps. Heureusement, il existe des techniques pour réduire significativement sa facture, comme l’explique RMC Conso , samedi 22 novembre 2025.
Bien s’équiper
La première de ces techniques consiste parfois à simplement appuyer sur un bouton. Il arrive en effet régulièrement que le chauffe-eau soit mal réglé et chauffe trop. Or, une température entre 50 et 55 °C suffit largement. Elle se règle sur le thermostat électronique de l’appareil, ou en faisant intervenir un plombier.
En parallèle, il est aussi conseillé d’investir dans une couverture isolante pour son chauffe-eau. Elle coûte une quarantaine d’euros et permet au froid de l’air extérieur de ne pas impacter le ballon et l’eau chaude qui s’y trouve. Pour limiter encore plus cet effet, il est même possible d’isoler ses tuyaux. Autre installation possible : celle d’un réducteur de pression. Cette petite pièce qui coûte une trentaine d’euros permet d’éviter les écoulements, les éclaboussures et toute consommation excessive d’eau. Alternativement, il existe à partir d’une cinquantaine d’euros des douchettes économes pour consommer moins d’eau lorsque l’on prend sa douche. Enfin, il y a aussi des mitigeurs thermostatiques à limiteur de température.
Une facture réduite d’un tiers
Grâce à ces investissements, il serait possible de faire des économies non négligeables, d’après l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Alors que l’eau chaude coûte en moyenne 270 euros par an, avec une dépense majoritairement enregistrée durant l’hiver, l’application de l’ensemble de ces gestes permettrait d’économiser 90 euros. Ce qui revient purement et simplement à réduire sa facture d’un tiers.
À ces gestes, l’Ademe recommande aussi d’ajouter l’entretien régulier de son chauffe-eau. S’il est obligatoire pour les chaudières au gaz, au fioul et au bois, il est optionnel pour les modèles électriques. Or, une révision régulière et un détartrage tous les deux à trois ans permet de limiter le risque de fuite et de s’assurer de l’efficacité du pouvoir chauffant de l’appareil. Enfin, en cas d’absence prolongée, il peut être intéressant de le couper.