Le dernier numéro de l'émission « Zone interdite » était consacré au pouvoir d'achat des Français. (Pixabay / Geralt)
Dimanche 3 avril, l'émission Zone interdite est allée à la rencontre de Français qui ne s'en sortent plus financièrement. Les journalistes ont interrogé Frédéric et Sandrine, un couple qui voit ses dettes s'accumuler mais aussi les courriers des huissiers. Pour que sa famille s'en sorte, le mari a songé à divorcer.
Dans son dernier numéro, diffusé dimanche 3 avril, l'émission Zone interdite a décidé de se pencher sur un sujet au cœur des élections présidentielles 2022 : le pouvoir d'achat. Les journalistes ont parcouru la France pour aller à la rencontre de personnes qui ne s'en sortent plus, rapporte Capital . Plusieurs raisons : la forte hausse du prix des carburants mais aussi celui de l'immobilier et de l'énergie.
L'émission présentée par Ophélie Meunier a par exemple posé ses valises dans les Pyrénées-Atlantiques. Ici vivent Frédéric, chauffeur-livreur, et Sandrine, auxiliaire de vie. Le couple, qui a une adolescente à charge, a reconnu qu'il ne parvenait plus à gérer ses dettes. Le père de famille a souscrit un prêt afin de se mettre à son compte professionnellement. Mais il n'arrive pas à le rembourser. En outre, la famille reçoit depuis plusieurs mois de nombreux avis d'huissiers.
« Quand on s'aime, ce n'est pas envisageable »
Sandrine a également expliqué qu'elle avait fait une drôle de découverte en rentrant chez elle récemment. Un huissier est passé chez eux et a déposé un mot à leur attention sur leur télévision. Il a également saisi leurs objets de valeur. Face à cette situation, le mari a expliqué aux journalistes qu'il songeait à une solution : divorcer.
Il a affirmé avoir pris rendez-vous avec une spécialiste afin d'évoquer le sujet. Mais finalement, il n'a pas pu aller jusqu'au bout de sa démarche et ne s'est pas présenté. « Quand on s'aime, ce n'est pas envisageable » , a déclaré sa femme lors de l'émission. Le couple a décidé de faire appel à une société spécialisée dans l'aide aux personnes endettées.
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