Comment fonctionne le « cash back », cette alternative aux distributeurs de billets ? information fournie par Boursorama avec Newsgene 08/12/2025 à 17:08
L’accès à l’argent liquide devient plus compliqué dans de nombreux territoires et inquiète une partie de la population. En réponse, le député socialiste Pierrick Courbon défend le développement du cash back, rapporte Ouest-France . Sa proposition de loi a été adoptée en commission le 3 décembre 2025. Elle doit être examinée dans l’Hémicycle ce jeudi 11 décembre.
Le retrait en cash back est plafonné à 60 euros
Selon la Fédération bancaire française, près de 5 000 agences ont fermé en dix ans. Dans le même temps, le nombre de distributeurs est passé de 52 697 fin 2018 à 42 578 fin 2024. Une baisse marquée, en particulier dans certaines zones rurales. Le cash back permet à un client de retirer de l’argent liquide chez un commerçant lors d’un achat par carte bancaire. Le principe est simple : le client paie un montant supérieur au produit acheté et le commerçant lui rend la différence en liquide.
Ce dispositif est autorisé en France depuis 2018. Il reste cependant peu utilisé. Environ 27 400 commerces le proposent actuellement. Son usage est encadré. Le retrait est plafonné à 60 euros par opération. Dans certains cas, le service est limité aux clients d’un même établissement bancaire.
Un second volet sur les distributeurs
La proposition de loi prévoit plusieurs évolutions. Le plafond serait relevé à 150 euros et les commerçants bénéficieraient d’un avantage fiscal. Le député insiste sur le caractère ponctuel du dispositif. Il s’agirait d’un service d’appoint, dans la limite des fonds disponibles.
Le texte inclut aussi un second volet. Il prévoit de confier à La Poste l’installation et la gestion de distributeurs dans les communes sous-équipées. Cette mission serait assurée pendant quinze ans. Son financement reposerait sur une taxe appliquée lors des fermetures d’appareils.