Pompiers, facteurs, concierges… quelles sommes offrir pour les étrennes ? information fournie par Boursorama avec LabSense 27/12/2025 à 08:30
Une tradition bien ancrée mais jamais obligatoire
Les étrennes font partie des habitudes associées aux fêtes de fin d’année. Elles concernent les personnes qui, tout au long de l’année, facilitent le quotidien : concierge ou gardien d’immeuble, femme de ménage, nourrice, facteur, éboueurs ou encore pompiers. Ce geste est à la fois symbolique et financier. Il s’agit d’une manière de remercier pour un service rendu souvent discret mais ô combien essentiel. Il est important de rappeler que les étrennes ne sont jamais obligatoires. Dans certaines communes, elles ne sont même pas pratiquées. Partout en France, la démarche reste volontaire.
Quels montants pour les métiers du quotidien ?
Même si chacun est libre de fixer la somme qu’il souhaite, certains usages se sont installés au fil du temps. Les concierges et gardiens d’immeuble figurent parmi les mieux lotis. En effet, la tradition évoque souvent un montant équivalent à environ 10 % du loyer mensuel, même si cette pratique tend à diminuer et avoisine plutôt 5% du loyer. Mais en dessous de 50 euros, le geste peut être perçu comme pas très généreux, sauf situations particulières comme les petits budgets ou les étudiants. Pour les femmes de ménage travaillant régulièrement, notamment à temps plein, une enveloppe d’environ 50 euros est courante. Là encore, la somme varie selon la fréquence de travail et la relation entretenue.
Pompiers, facteurs et éboueurs : le cas des calendriers
Pour les pompiers et les facteurs, les étrennes prennent souvent la forme de l’achat d’un calendrier. Ce système permet de donner sans malaise, en échange d’un objet concret. Les montants observés se situent généralement entre 5 et 10 euros. En dessous de 2 euros, le geste est jugé trop faible, d’autant qu’il s’agit d’une transaction. Les éboueurs reçoivent également des étrennes dans certaines villes, souvent autour de 5 euros par foyer, parfois un peu plus selon les habitudes locales. Là encore, rien n’est systématique.
Argent ou cadeau pour la nourrice et les baby-sitters ?
La question est plus délicate pour la nourrice ou l’assistante maternelle. Offrir de l’argent peut mettre certaines personnes mal à l’aise. Beaucoup de parents privilégient donc un cadeau plus personnel comme un panier gourmand, des fleurs, une bouteille ou une attention liée à l’enfant. Un mot ou une carte accompagnant le présent renforce souvent la portée du geste. Pour les baby-sitters occasionnels, une somme comprise entre 25 et 50 euros est généralement évoquée, selon la fréquence des gardes. En dessous de 15 euros, mieux vaut parfois s’abstenir.
Attention aux arnaques et aux règles locales
Les étrennes ne sont encadrées par aucune loi nationale. Toutefois, certaines municipalités peuvent interdire le démarchage afin de lutter contre les arnaques. À Paris ou à Nice, par exemple, les agents municipaux n’ont pas le droit de solliciter des étrennes à domicile. Toute demande devient alors illégale. De faux agents se présentent parfois comme éboueurs ou employés municipaux. En cas de doute, il est recommandé de demander une carte professionnelle à jour et de ne jamais céder à la pression. Les véritables services municipaux n’imposent jamais les étrennes.