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Les toitures végétalisées s’installent au-dessus des immeubles
information fournie par Le Particulier pour Conso 14/01/2021 à 08:30
Temps de lecture: 3 min

De nombreuses copropriétés optent pour la conception de toitures végétalisées au-dessus de leur bâtiment. crédit photo : Olga Kashubin/Shutterstock / Olga Kashubin

De nombreuses copropriétés optent pour la conception de toitures végétalisées au-dessus de leur bâtiment. crédit photo : Olga Kashubin/Shutterstock / Olga Kashubin

De plus en plus de copropriétés se mettent à verdir leurs toitures. Si les opérations s’avèrent coûteuses, le résultat est impressionnant. Pour aider les particuliers, des subventions existent, leur permettant de financer une partie de leurs travaux. L’enjeu est important pour la plupart des villes fortement minéralisées. En effet, elles souhaitent mieux respirer.

Les toits se mettent au vert

On les voyait déjà sur les toitures des immeubles de bureaux. Désormais, c’est au tour des copropriétés de mettre un peu de vert sur leurs toits. Ces initiatives saluées par les pouvoirs publics, notamment les mairies, encouragent leur développement en ville. C’est le cas par exemple de la ville de Paris avec son opération «Végétalisons la ville». La capitale met ainsi à disposition des personnes intéressées des informations sur les règles à respecter pour bien végétaliser et des contacts de professionnels.

Paris vise le verdissement de 100 hectares de toits et de murs d’ici 2020 permettant ainsi non seulement de verdir la ville , mais également de créer des potagers urbains à l’échelle de la copropriété. Car à ce jour, la plus grande toiture végétalisée de Paris se situe au sommet du centre commercial Beaugrenelle dans le 15ème arrondissement. Près de 7 000 m² de verdure, l’équivalent d’un stade de football, sur lequel on trouve aussi bien des fleurs, une cinquantaine de variétés d’aromates et des ruches.

A chaque toiture sa végétation

Il existe trois types de toitures végétalisées. Les végétalisations extensives, sortes de tapis mousseux de 8 à 10 cm de substrat, purement esthétique et composé essentiellement de sedum. La végétalisation semi-intensive avec 20 à 80 cm. Juste ce qu’il faut pour cultiver des plantes aromatiques et permettre aux copropriétaires de jardiner sur leur toit. Enfin la végétalisation intensive, avec plus d’un mètre de terre, extrêmement rare en ville, mais pouvant supporter des arbres comme des oliviers ou des palmiers. Des plantes exotiques pour le nord du pays, mais de plus en plus courantes du fait du réchauffement climatique. Si ces aménagements sont toujours spectaculaires, ils ne sont pas toujours réalisables. La végétalisation d’une toiture vient ajouter du poids sur la structure de l’immeuble. Comptez 100 kilos/m² pour végétalisation extensive, c’est-à-dire la moins lourde.

Végétalisation: un coût important

Les opérations de végétalisation en toiture ont un coût important. Pour une végétalisation extensive, prévoyez entre 25 et 70 €/m² quand la facture va de 50 € à 80 €/m² pour une végétalisation semi-intensive et 110 à 320 €/m² sur une végétalisation intensive. Au coût de la végétalisation s’ajoute généralement celui des travaux d’étanchéité, essentiels avant de partir sur ce type d’installation. Des aides existent néanmoins pour solvabiliser les propriétaires comme celles délivrées par les agences de l’eau réparties le territoire.

Leur montant peut, pour l’Agence de l’Eau Seine Normandie par exemple, couvrir 80% des travaux de végétalisation dans la limite d’un prix plafond qui s’élève à 100 €/m2 à condition qu’il y ait au moins 8cm de terre au-dessus du toit. Les grandes villes sont toujours à la recherche de nouvelles solutions pour récupérer les eaux de pluies afin de limiter les risques d’inondation.

Les villes le plus vertes du monde

Si Paris tente de se verdir elle est encore loin de pouvoir concourir aux palmarès des villes les plus vertes du monde. En Europe, la concurrence est féroce entre Ljubljana, en Slovénie, sacrée capitale verte européenne en 2016. La ville dispose de 542 km² d’espaces verts par habitants. Elle se place ainsi loin devant Reykjavik, la capitale de l'Islande et ses 410 m² d'espaces verts par habitant ou encore Auckland en Nouvelle-Zélande (357,20m² d’espaces verts par habitants). Pour respirer en France, il faut se rendre à Angers, régulièrement sacrée ville la plus verte du pays avec près de 100m² d’espaces verts par habitant, devant Nantes, ex-capitale verte européenne en 2013 avec ses 100 parcs et jardins.