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Les secrets des nouveaux champions du made in France
information fournie par Le Particulier pour Conso 13/06/2021 à 08:30
Temps de lecture: 2 min

De nombreuses marques remettent au goût du jour le made in France crédit photo : Shutterstock

De nombreuses marques remettent au goût du jour le made in France crédit photo : Shutterstock

« Aujourd’hui, plus de 600 entreprises ont reçu la certification Origine France Garantie pour l’un de leurs produits. En 2020, le nombre de gamme de produits certifiés est en nette progression et enregistre une hausse de 19% » explique Gilles Attaf, le nouveau patron du label. L’homme s’y connaît. Il est engagé dans la fabrication française depuis de nombreuses années en tant qu’entrepreneur (il est notamment le fondateur de Belleville, la dernière marque de costumes français). Comme lui, une nouvelle génération de champions du made in France a choisi de capitaliser sur les savoirs faire français pour réindustrialiser leur production en France.

Surfer sur des savoir-faire traditionnels

C’est le cas notamment de Payote. Faisant le constat que sur les six millions de paires d’espadrilles vendues en France chaque année, seules trois millions de paires sont fabriquées en Europe, la jeune marque d’espadrilles née en 2016 à Perpignan s’est donnée comme mission de relocaliser la fabrication d’un produit qui constitue un savoir-faire français, avec un souffle de modernité sur le design et une approche écoresponsable.

La chapellerie traditionnelle se lance dans la casquette

Plus originale, la marque de casquettes de luxe Headoniste a mis à profit les savoir-faire traditionnels de la chapellerie française pour créer les premières casquettes baseball 100% made in France. La découpe et l’assemblage sont réalisés à la main à Bernay, dans un atelier normand spécialisé dans les coiffes d’apparat de l’armée française et des compagnies aériennes. Une fabrication d’excellence que Véronique Boute, sa fondatrice, a su mettre à profit pour faire sortir les casquettes du monde du sportswear pour en faire un produit de luxe , qui se porte désormais aussi bien sur la plage qu’au bureau associé avec un costume ou en complément d’une tenue de cérémonie.

Pour aller jusqu’au bout de la démarche, Véronique Boute, source toutes ses matières premières en France : les tissus jacquard viennent de chez Deveaux, les étiquettes tissées de chez Neyret à Saint-Étienne, les thermocollants de Picardie. Le résultat est à la hauteur! Ses casquettes haut de gamme sont désormais vendues dans des concepts store très pointus, les Palaces de Courchevel et de la Côte d’Azur et cartonnent à l’étranger, notamment en Corée.

Réinventer une histoire industrielle

Pour se relancer, certaines marques capitalisent sur une riche histoire industrielle. L’histoire de Kiplay débute dans la petite ville de Saint-Pierre-d’Entremont en Normandie. Marcel Letard, fils de fabricant de galoches (chaussures à dessus de cuir et semelle de bois) rencontre Émilie Degasne, fille de marchand de tissu et confectionneur de vêtements… c’est le coup de foudre et le début d’une grande aventure entrepreneuriale. En 1921, le couple se marie et donne naissance à la marque Kiplay (jeu de mots «qui plaît» trouvé par Marcel qui croit dur comme fer à la publicité). En 2016 et quatre générations plus tard, les 3 enfants de Marc Pradal, Clément, Gérault et Romane, rejoignent l’entreprise familiale, réorganisent l’atelier de Saint-Pierre-d’Entremont et lancent en 2017 la première collection Kiplay Vintage inspirée des années 1950 et de l’univers workwear. Depuis lors, une collection voit le jour chaque année. Le fabricant basé dans l’Orne a ainsi augmenté de 60% sa production en 2019.

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