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La Halle aux Grains: restaurant incroyable suspendu dans le ciel de Paris
information fournie par Le Particulier pour Conso 04/04/2022 à 08:30
Temps de lecture: 4 min

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris

Au troisième niveau de la Bourse de Commerce-Collection Pinault, Michel et Sébastien Bras invitent visiteurs et gourmands à découvrir une cuisine de l'essentiel en accord avec l'histoire du lieu. Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence.

La tête dans les étoiles

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris / @julieandrieu.offciel

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris / @julieandrieu.offciel

La Halle aux Grains est perchée au troisième niveau de la Bourse de Commerce. On y accède par deux escaliers majestueux. Le premier conduit ceux qui souhaitent s'y rendre depuis l'entrée principale de la Bourse de Commerce, le second est dédié aux visiteurs du musée . Conçu en arc de cercle pour épouser la rotondité de la Bourse de Commerce, le restaurant s'étend de l'intérieur à l'extérieur du bâtiment et offre des vues magnifiques et diverses.

Côté intérieur, vous pouvez contempler le cœur du bâtiment historique magnifié par l'architecte Tadao Ando et le décor original datant de 1889 et figurant les cinq continents. Côté ville, la vue frôle l'église Saint-Eustache, survole la Canopée des Halles, s'égare vers le Centre Pompidou et sur les toits de Paris. L'espace principal de près d'une soixantaine de places est dominé par une longue verrière qui vous suspend dans le ciel parisien. De part et d'autre de cette salle, quatre petits salons privés peuvent accueillir chacun de dix à vingt convives.

Michel et Sébastien Bras, l'alliance gourmande et esthétique du père et du fils

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris / @julieandrieu.offciel

Suspendu dans le ciel de Paris, ce restaurant a une âme à découvrir de toute urgence crédit photo : Capture d’écran Instagram @halle_aux_grains_bras_paris / @julieandrieu.offciel

Originaires de Laguiole dans l'Aubrac, le père et le fils ont depuis longtemps séduit la planète gastronomique, tout en restant fidèles à leur terroir. Michel a fait ses premières armes auprès de sa mère au restaurant familial de Lou Mazuc à Laguiole.

En 1992, il installe le restaurant Le Suquet au sommet d'une colline dominant le village. Il initie une cuisine audacieuse tournée vers la nature et obtient vite la reconnaissance des chefs et gastronomes du monde entier. Quant à son fils, Sébastien, bercé par le bruit des casseroles et les bonnes odeurs des plats, il s'essaye à la cuisine à l'âge où d'autres jouent aux Lego . Il rejoint son père dès l'ouverture du Suquet. Père et fils tissent alors une relation complice et créatrice récompensée par trois étoiles.

Depuis 2009, Sébastien dirige seul les cuisines du Suquet et y invente une “cuisine de l'instant”, spontanée et sensuelle. Le duo a aussi une passion pour la création contemporaine. Ils ont bâti au Suquet un vaisseau de verre, de pierre et de lumière. À Millau, Rodez ou Karuizawa au Japon, leur cuisine côtoie les œuvres de grands artistes contemporains comme Norman Foster ou Pierre Soulages. C'est donc tout naturellement qu'ils ont accepté l'invitation de François Pinault à rejoindre la Bourse de Commerce. Ce lieu qui mêle histoire et art contemporain ne pouvait qu'inspirer le père et le fils.

Déjeuner, goûter ou dîner, trois occasions de s'initier à la cuisine des Bras

Entre midi et 15h, un menu en trois séquences à 54 euros (entrée, plat, dessert) permet de s'initier à la cuisine des Bras sans s'attarder. Mais vous pouvez aussi prendre votre temps et déguster les menus en cinq (85 euros) ou sept séquences (98 euros), servis pour l'ensemble de la table.

À la carte, filets de maquereau, noix de Saint-Jacques marinées, poitrine de pintade de la ferme ou pièce d'agneau de l'Aveyron sont des recettes signées Bras. Fève, millet, orge, lin, cumin… le duo s'amuse à faire germer, griller, infuser et cuisiner de toutes les façons plus d'une cinquantaine de grains, légumineuses et céréales.

L‘après-midi, le restaurant invite à la gourmandise avec une petite carte salée et une carte de desserts (15 euros), dont la célèbre création de Michel Bras: le coulant au chocolat qui fête cette année ses 40 ans. Le dîner, servi à partir de 19h30, est un moment privilégié. Il est temps de s'attarder sur la carte (100 euros en moyenne sans les vins) pour s'initier au lexique culinaire de Michel et Sébastien Bras, et découvrir leur cuisine qui s'est enrichie de l'histoire du lieu.

Que voir à la Bourse de Commerce?

En 2021, à l'issue de sa restauration par l'architecte japonais Tadao Ando, la Bourse de Commerce a ouvert au public à l'initiative de François Pinault. Ce grand collectionneur a voulu, une fois de plus, partager sa passion pour la création contemporaine. Sa collection, un ensemble exceptionnel de plus de 10.000 œuvres de près de 350 artistes, est constituée de peintures, de sculptures, de vidéos, de photographies, d'œuvres sonores, d'installations et de performances. Les artistes exposés sont issus de tous les pays et représentent toutes les générations. Ils explorent tous les territoires de la création et témoignent de l'attention toute particulière portée par François Pinault aux courants émergents. Cet ensemble, dédié à l'art des années 1960 à nos jours, offre un regard sur l'art de notre temps, le regard d'un passionné, un regard subjectif qui contribue à saisir notre époque.

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