Zone euro : la BCE prépare les esprits information fournie par Le Revenu 03/08/2019 à 11:16
Le rendez-vous est pris en septembre avec un assouplissement monétaire d’ampleur.
Avec la canicule, des records de chaleur sont tombés un peu partout en Europe, avec des nuits qualifiées mêmes de tropicales dans certains pays scandinaves.
Mais, sur le plan économique, la surchauffe n’est pas vraiment au rendez-vous. Certes, «le risque d’une récession est plutôt faible», a reconnu Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), lors d’une conférence tenue à l’issue du conseil des gouverneurs.
Mais les perspectives «sont de pire en pire dans le secteur manufacturier et sont de pire en pire dans les pays où le secteur manufacturier est très important», a ajouté le grand argentier, dont le mandat s’achèvera le 31 octobre 2019.
En fait, elles «reflètent principalement la faiblesse persistante du commerce international dans un environnement d’incertitudes globales prolongées».
Vers une réduction des taux directeursSelon l’enquête menée par la BCE auprès des prévisionnistes, l’estimation de la croissance dans la zone euro reste inchangée à 1,2% pour 2019, mais celle prévue pour 2020 est amputée de 0,1 point, à 1,3%.
Surtout, par rapport à la précédente campagne d’enquête, les prévisions d’inflation sont revues en baisse, à 1,3% et 1,4% respectivement pour 2019 et 2020. Soit un niveau très inférieur à l’objectif cible, à savoir une hausse des prix proche mais inférieure à 2%. «Nous n’aimons pas ce que nous