Wall Street: une pause en attendant les annonces de la Fed information fournie par Cercle Finance 05/05/2025 à 17:30
(CercleFinance.com) - La Bourse de New York évolue sans direction claire lundi, marquant une pause après neuf séances consécutives de hausse pour le S&P 500, dans un climat de prudence à deux jours des annonces de la Fed.
En fin de matinée, le Dow Jones parvient à grignoter 0,1% à 41.345,9 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 0,5% à 17.891,8 points. L'indice S&P se replie de 0,3% à 5666,8 points.
Vivement secouée au début du mois d'avril, Wall Street espère que la Réserve fédérale lui mettra un peu de baume au coeur mercredi.
Le comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine n'ira sans doute pas jusqu'à réduire ses taux, mais il pourrait s'employer à tempérer la récente volatilité des marchés par le simple fait d'évoquer une prochaine baisse de taux.
Grâce à la récente accalmie sur le front du commerce, le S&P 500 a toutefois réussi à effacer l'intégralité de ses pertes depuis le 'Liberation Day' du 2 avril dernier.
'Cette réaction ne manquera pas de nous surprendre, d'autant que les dégradations de BPA ont nettement accéléré en avril', commentent les analystes d'Allinvest Securities.
'Les niveaux actuels de valorisation, en particulier aux Etats-Unis, continuent de nous inquiéter, d'autant que les derniers indicateurs macro laissent à penser que l'incertitude générée par les tarifs douaniers va pénaliser la croissance à court terme, sans même tenir compte d'une stricte application des tarifs douaniers annoncés le 2 avril', souligne la société de Bourse.
Dans une étude diffusée aujourd'hui, les équipes de Goldman Sachs font remarquer que 24% des 357 sociétés du S&P 500 ayant jusqu'ici présenté leurs résultats de premier trimestre ont mentionné le mot 'récession' lors de leur publication, contre 2% seulement au trimestre précédent.
Les derniers indicateurs en date ont par ailleurs dressé un tableau mitigé de l'économie.
Certes, l'indice ISM des services a grimpé à 51,6 le mois dernier, contre 50,8 en mars, alors que les économistes l'attendaient en repli vers le seuil des 50 points qui aurait été synonyme de stagnation de l'activité.
Mais le PMI composite publié par S&P Global est ressorti à 50,6 en définitive, contre 51,2 en estimation 'flash' et 53,5 pour le mois précédent, revenant ainsi à son plus bas niveau depuis septembre 2023 sur fond d'incertitude au sujet des questions commerciales.
Sur le front des valeurs, Berkshire Hathaway lâche plus de 4% alors que son fondateur et PDG Warren Buffett a officialisé ce week-end son intention de partir à la retraite d'ici à la fin de l'année.
Les marchés obligataires poursuivent la consolidation amorcée vendredi avec un papier à dix ans qui reprend près de deux points de base pour revenir au-delà de 4,34%.
Les cours du pétrole perdent près de 3%, l'annonce par l'Opep+ d'une hausse de ses prévisions de production ayant renforcé les inquiétudes sur une offre excédentaire.
Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 2,9% à 56,6 dollars le baril, un plancher jamais atteint depuis le début de l'année 2021.
L'or profite de l'accès de faiblesse des marchés d'actions pour s'imposer comme la vedette du jour en signant un gain de 3%, vers 3.330 dollars l'once en l'absence d'avancées dans le conflit commercial sino-américain et à deux jours des décisions de la Fed.
En fin de matinée, le Dow Jones parvient à grignoter 0,1% à 41.345,9 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 0,5% à 17.891,8 points. L'indice S&P se replie de 0,3% à 5666,8 points.
Vivement secouée au début du mois d'avril, Wall Street espère que la Réserve fédérale lui mettra un peu de baume au coeur mercredi.
Le comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine n'ira sans doute pas jusqu'à réduire ses taux, mais il pourrait s'employer à tempérer la récente volatilité des marchés par le simple fait d'évoquer une prochaine baisse de taux.
Grâce à la récente accalmie sur le front du commerce, le S&P 500 a toutefois réussi à effacer l'intégralité de ses pertes depuis le 'Liberation Day' du 2 avril dernier.
'Cette réaction ne manquera pas de nous surprendre, d'autant que les dégradations de BPA ont nettement accéléré en avril', commentent les analystes d'Allinvest Securities.
'Les niveaux actuels de valorisation, en particulier aux Etats-Unis, continuent de nous inquiéter, d'autant que les derniers indicateurs macro laissent à penser que l'incertitude générée par les tarifs douaniers va pénaliser la croissance à court terme, sans même tenir compte d'une stricte application des tarifs douaniers annoncés le 2 avril', souligne la société de Bourse.
Dans une étude diffusée aujourd'hui, les équipes de Goldman Sachs font remarquer que 24% des 357 sociétés du S&P 500 ayant jusqu'ici présenté leurs résultats de premier trimestre ont mentionné le mot 'récession' lors de leur publication, contre 2% seulement au trimestre précédent.
Les derniers indicateurs en date ont par ailleurs dressé un tableau mitigé de l'économie.
Certes, l'indice ISM des services a grimpé à 51,6 le mois dernier, contre 50,8 en mars, alors que les économistes l'attendaient en repli vers le seuil des 50 points qui aurait été synonyme de stagnation de l'activité.
Mais le PMI composite publié par S&P Global est ressorti à 50,6 en définitive, contre 51,2 en estimation 'flash' et 53,5 pour le mois précédent, revenant ainsi à son plus bas niveau depuis septembre 2023 sur fond d'incertitude au sujet des questions commerciales.
Sur le front des valeurs, Berkshire Hathaway lâche plus de 4% alors que son fondateur et PDG Warren Buffett a officialisé ce week-end son intention de partir à la retraite d'ici à la fin de l'année.
Les marchés obligataires poursuivent la consolidation amorcée vendredi avec un papier à dix ans qui reprend près de deux points de base pour revenir au-delà de 4,34%.
Les cours du pétrole perdent près de 3%, l'annonce par l'Opep+ d'une hausse de ses prévisions de production ayant renforcé les inquiétudes sur une offre excédentaire.
Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 2,9% à 56,6 dollars le baril, un plancher jamais atteint depuis le début de l'année 2021.
L'or profite de l'accès de faiblesse des marchés d'actions pour s'imposer comme la vedette du jour en signant un gain de 3%, vers 3.330 dollars l'once en l'absence d'avancées dans le conflit commercial sino-américain et à deux jours des décisions de la Fed.