Wall Street: un rebond se dessine, mais la fébrilité demeure en attendant Nvidia information fournie par Zonebourse 19/11/2025 à 15:20
La Bourse de New York devrait ouvrir en légère hausse mercredi, amorçant un rebond après avoir aligné quatre séances consécutives de baisse, même si ce redressement s'annonce relativement limité à quelques heures de la publication des résultats très attendus de Nvidia.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' gagnent entre 0,1% et 0,2%, laissant entrevoir une progression modeste durant les premiers échanges.
Le marché devrait évoluer dans une fourchette étroite jusqu'à la parution, ce soir après la clôture, des comptes trimestriels du géant de l'IA, qui pourraient bien déterminer le sort du 'rally' boursier qui n'a cessé de porter les indices au cours des sept derniers mois.
Wall Street avait de nouveau reculé mardi, dans un climat général marqué par l'aversion au risque sur fond d'inquiétudes concernant non seulement la future trajectoire des baisses de taux de la Fed, mais aussi d'interrogations autour des niveaux de valorisations élevés atteints par les géants technologiques.
En cédant de nouveau 0,8% hier, le S&P 500 a enchaîné une série de quatrième séance de repli d'affilée qui le conduit à afficher une perte de quasiment 4% depuis ses récents plus hauts, un score inédit depuis la déconvenue boursière qui avait suivi l'instauration des droits de douane du fameux 'Liberation Day' de Donald Trump.
Les investisseurs continuent clairement de s'interroger sur la durabilité de l'engouement suscité par l'IA, un questionnement que Nvidia ne pourra sans doute pas totalement apaiser ce soir au vu des sérieuses craintes qui entourent le caractère circulaire, voire 'consanguin', des investissements massifs débloqués dans le secteur.
Certains analystes font cependant remarquer que le titre Nvidia a désormais chuté de plus de 12% depuis le fin du mois d'octobre, ce qui pourrait ouvrir la voie à un rebond ce soir, surtout si le fabricant de puces devait accélérer à la hausse le rythme de révision de ses objectifs.
Dans ce contexte incertain, la volatilité fait son retour. Reflétant la nervosité des investisseurs, l'indice VIX - souvent dénommé le baromètre de la peur - a effectué hier soir une embardée non loin de 25 points, avant de se tasser quelque peu ce matin.
Le S&P 500, qui avait enfoncé mardi sa moyenne mobile à 50 jours, un support technique jugé critique, va désormais devoir se maintenir au-dessus du seuil des 6 560 points afin de maintenir une dynamique haussière, préviennent par ailleurs les chartistes.
Du côté des indicateurs, le déficit commercial des Etats-Unis a diminué à 59,6 milliards de dollars en août, par rapport à celui de 78,2 milliards enregistré le mois précédent, selon des chiffres publiés ce matin par le Département du Commerce.
Cette chute de 23,8% du déficit d'un mois sur l'autre résulte d'une contraction de 5,1% des importations de biens et services, tandis que les exportations sont restées quasi-inchangées, ce qui tend à montrer que les mesures protectionnistes mises en place par Donald Trump font sentir leurs effets.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats 'futures' gagnent entre 0,1% et 0,2%, laissant entrevoir une progression modeste durant les premiers échanges.
Le marché devrait évoluer dans une fourchette étroite jusqu'à la parution, ce soir après la clôture, des comptes trimestriels du géant de l'IA, qui pourraient bien déterminer le sort du 'rally' boursier qui n'a cessé de porter les indices au cours des sept derniers mois.
Wall Street avait de nouveau reculé mardi, dans un climat général marqué par l'aversion au risque sur fond d'inquiétudes concernant non seulement la future trajectoire des baisses de taux de la Fed, mais aussi d'interrogations autour des niveaux de valorisations élevés atteints par les géants technologiques.
En cédant de nouveau 0,8% hier, le S&P 500 a enchaîné une série de quatrième séance de repli d'affilée qui le conduit à afficher une perte de quasiment 4% depuis ses récents plus hauts, un score inédit depuis la déconvenue boursière qui avait suivi l'instauration des droits de douane du fameux 'Liberation Day' de Donald Trump.
Les investisseurs continuent clairement de s'interroger sur la durabilité de l'engouement suscité par l'IA, un questionnement que Nvidia ne pourra sans doute pas totalement apaiser ce soir au vu des sérieuses craintes qui entourent le caractère circulaire, voire 'consanguin', des investissements massifs débloqués dans le secteur.
Certains analystes font cependant remarquer que le titre Nvidia a désormais chuté de plus de 12% depuis le fin du mois d'octobre, ce qui pourrait ouvrir la voie à un rebond ce soir, surtout si le fabricant de puces devait accélérer à la hausse le rythme de révision de ses objectifs.
Dans ce contexte incertain, la volatilité fait son retour. Reflétant la nervosité des investisseurs, l'indice VIX - souvent dénommé le baromètre de la peur - a effectué hier soir une embardée non loin de 25 points, avant de se tasser quelque peu ce matin.
Le S&P 500, qui avait enfoncé mardi sa moyenne mobile à 50 jours, un support technique jugé critique, va désormais devoir se maintenir au-dessus du seuil des 6 560 points afin de maintenir une dynamique haussière, préviennent par ailleurs les chartistes.
Du côté des indicateurs, le déficit commercial des Etats-Unis a diminué à 59,6 milliards de dollars en août, par rapport à celui de 78,2 milliards enregistré le mois précédent, selon des chiffres publiés ce matin par le Département du Commerce.
Cette chute de 23,8% du déficit d'un mois sur l'autre résulte d'une contraction de 5,1% des importations de biens et services, tandis que les exportations sont restées quasi-inchangées, ce qui tend à montrer que les mesures protectionnistes mises en place par Donald Trump font sentir leurs effets.