Wall Street : Trump gâche un des moments boursiers les plus parfaits de l'histoire information fournie par Zonebourse 10/10/2025 à 23:48
C'est un peu le syndrome du coup de tonnerre dans un ciel sans nuage, ou du pétard sous la chaise pendant un concert d'orchestre de chambre, alors que tout n'est que sérénité et harmonie.
La semaine se terminait de façon idéale : pluie de nouveaux records absolus dès l'ouverture, prolongement d'une série de 7 records en 8 séances pour le S&P500 (et un probable 15ème record de clôture depuis le 10 septembre), un VIX ancré sous les 16,50... et qui explose de +32% à 21,70, son pire score depuis le 1er août (et absolument aucun signe de tension décelable depuis le 1er octobre).
.
Aucun nuage à l'horizon, aucune 'stat' contrariante, des marchés de taux bien orientés, nouveau record absolu de Nvidia à 195,6$, la star de la semaine AMD au zénith, de même que Palantir, le 'SOXX' de semi-conducteurs... le scénario parfait, zéro fausse note, zéro stress sur les options, Wall Street allait pouvoir partir en week-end le coeur léger, et mission accomplie pour le 'S&P' qui aligne une 10ème semaine de hausse.
Beaucoup de demanderont pourquoi Trump est venu gâcher ce rendez-vous plus que parfait avec les plus hauts historiques... et juste avant que le bal des trimestriels ne s'ouvre lundi.
Car son tweet menaçant la Chine de 'droits de douane massifs' a provoqué un brusque décrochage de l'ensemble des indices: le Nasdaq-100 qui culminait vers 25.195 à 15H45 plonge de -3,5% vers 24.220 (-975Pts en ligne droite), le S&P500 dévisse de -2,7% à 6.552 (contre 6.762 au plus haut, soit -210Pts, ce qui efface tous les gains engrangés depuis le 10 septembre, et les 14 records établis depuis cette date).
L'indice Dow Jones perd 1,90% son plus fort recul en une séance depuis le 21 mai mais pour le 2 indices 'larges', il s'agit de la plus lourde correction en une séance depuis le 10 avril: d'ailleurs, depuis mi-avril, aucune correction n'a jamais dépassé -2,5% dans son entièreté sur 5 ou 6 séances de consolidation.
Sur la semaine écoulée, le Dow a perdu 2,73%, le S&P-500 2,43% et le Nasdaq 2,53% : c'est la pire performance hebdomadaire depuis... la semaine du 4 avril.
Donald Trump a mis 24H pour réagir à cette annonce de Pékin vient de faire savoir que chaque Kg de terre rare exporté serait désormais soumis à une autorisation officielle.
La sérénité des investisseurs vole en éclats alors qu'elle avait résisté au 'Shutdown', à la remontée du Dollar et même à la petite pointe de stress qui précède la publication des premiers trimestriels, avec les résultats des banques et institutions financières lundi.
Seule donnée macroéconomique attendue ce vendredi, l'indice de confiance du consommateur américain, calculé par l'Université du Michigan ('UMich') a est ressorti inchangé à 55 contre 55,1 en septembre: Wall Street prenait cela du bon côté conformément au dicton 'pas de nouvelle = bonne nouvelle'.
Sur le front des taux, la soudaine vague de 'risk-off' fait plonger les rendements aux US avec -12Pts sur le '10 ans' à 4,034% et -9,5Pts sur le '30 ans' à 4,637%.
La semaine se terminait de façon idéale : pluie de nouveaux records absolus dès l'ouverture, prolongement d'une série de 7 records en 8 séances pour le S&P500 (et un probable 15ème record de clôture depuis le 10 septembre), un VIX ancré sous les 16,50... et qui explose de +32% à 21,70, son pire score depuis le 1er août (et absolument aucun signe de tension décelable depuis le 1er octobre).
.
Aucun nuage à l'horizon, aucune 'stat' contrariante, des marchés de taux bien orientés, nouveau record absolu de Nvidia à 195,6$, la star de la semaine AMD au zénith, de même que Palantir, le 'SOXX' de semi-conducteurs... le scénario parfait, zéro fausse note, zéro stress sur les options, Wall Street allait pouvoir partir en week-end le coeur léger, et mission accomplie pour le 'S&P' qui aligne une 10ème semaine de hausse.
Beaucoup de demanderont pourquoi Trump est venu gâcher ce rendez-vous plus que parfait avec les plus hauts historiques... et juste avant que le bal des trimestriels ne s'ouvre lundi.
Car son tweet menaçant la Chine de 'droits de douane massifs' a provoqué un brusque décrochage de l'ensemble des indices: le Nasdaq-100 qui culminait vers 25.195 à 15H45 plonge de -3,5% vers 24.220 (-975Pts en ligne droite), le S&P500 dévisse de -2,7% à 6.552 (contre 6.762 au plus haut, soit -210Pts, ce qui efface tous les gains engrangés depuis le 10 septembre, et les 14 records établis depuis cette date).
L'indice Dow Jones perd 1,90% son plus fort recul en une séance depuis le 21 mai mais pour le 2 indices 'larges', il s'agit de la plus lourde correction en une séance depuis le 10 avril: d'ailleurs, depuis mi-avril, aucune correction n'a jamais dépassé -2,5% dans son entièreté sur 5 ou 6 séances de consolidation.
Sur la semaine écoulée, le Dow a perdu 2,73%, le S&P-500 2,43% et le Nasdaq 2,53% : c'est la pire performance hebdomadaire depuis... la semaine du 4 avril.
Donald Trump a mis 24H pour réagir à cette annonce de Pékin vient de faire savoir que chaque Kg de terre rare exporté serait désormais soumis à une autorisation officielle.
La sérénité des investisseurs vole en éclats alors qu'elle avait résisté au 'Shutdown', à la remontée du Dollar et même à la petite pointe de stress qui précède la publication des premiers trimestriels, avec les résultats des banques et institutions financières lundi.
Seule donnée macroéconomique attendue ce vendredi, l'indice de confiance du consommateur américain, calculé par l'Université du Michigan ('UMich') a est ressorti inchangé à 55 contre 55,1 en septembre: Wall Street prenait cela du bon côté conformément au dicton 'pas de nouvelle = bonne nouvelle'.
Sur le front des taux, la soudaine vague de 'risk-off' fait plonger les rendements aux US avec -12Pts sur le '10 ans' à 4,034% et -9,5Pts sur le '30 ans' à 4,637%.